Faculté de médecine de Porto-Novo : le site d’implantation, objet de litige

 

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La nouvelle de l’implantation d’une Faculté de médecine dans la capitale, Porto-Novo, a séduit plus d’un. Mais quelques jours après la pose de la première pierre, effectuée à la grande satisfaction de la population, on se rend compte que le site devant abriter le temple du savoir, se retrouve au cœur d’un litige. Deux quartiers limitrophes, Dodji et Hounsa notamment, se disputent la propriété du domaine.

Selon nos sources cadastrales, issues des couloirs du bureau du 4e arrondissement de la ville de Porto-Novo, et se basant sur le dernier découpage de villages et quartiers de villes, effectué par les députés, à l’Assemblée Nationale, le site de la nouvelle faculté de médecine se situe sur le territoire du quartier Dodji. Mais les jeunes, sages et autres habitants dudit quartier sont surpris d’apprendre que l’établissement porte la dénomination de faculté de médecine de Hounsa. Or, un antécédent avait déjà opposé ces deux quartiers, il y a quelques mois. Un conflit territorial qui avait fini par trouver un terrain de solution, sous la médiation du chef du 4e arrondissement de Porto-Novo. Depuis lors, la frontière entre ces deux quartiers est délimitée par la rue Fodégbé. Mais pourquoi parle-t-on finalement de faculté de Hounsa, alors que le site où est implantée l’infrastructure, et où a eu lieu la pose de la première pierre, se situe bel et bien sur le territoire de Dodji ? A plus forte raison, à près de 300 mètres de la frontière, notamment la rue Fodégbé. L’appellation « faculté de médecine de Hounsa » ampute une bonne partie de son territoire au quartier Dodji qui se voit finalement lésé. Déjà, la population de Dodji est en train d’échafauder un plan de fronde. Cette situation risque de ressusciter des vieux démons qu’on croyait déjà enterrés, et ceci pourrait entraver le bon déroulement des travaux de construction de l’école de médecine. Une prompte intervention du maire de la ville de Porto-Novo, et de son conseil communal, pour régler définitivement ce contentieux, pourra éviter une guéguerre inutile pour le développement de la ville capitale.

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