Pour la première séance d’entraînement des Ecureuils du Bénin, tenue hier au Stade Charles de Gaulle à Porto-Novo, Amoros a mis à l’écart trois joueurs et a été pris à parti par un supporter.
Les Ecureuils du Bénin ont entamé, hier au Stade de Charles de Gaulle à Porto-Novo, la préparation du match contre les Fennecs de l’Algérie, comptant pour la 4è journée des éliminatoires du mondial Brésil 2014. Dans la soirée, l’équipe du Bénin a tenu sa première séance d’entraînement sous la houlette de Manuel Amoros. Pour cette première séance, l’entraîneur a écarté trois joueurs qui ne figuraient pas sur la liste définitive qu’il avait envoyée au président de la Fédération béninoise de football (Fbf). Ainsi, Mouri Ogobiyi, Razack Omotoyossi et Séïdath Tchomogo, n’ont pas pris part à la séance. A la fin de la séance, Amoros a fait savoir que c’est à Anjorin de donner la raison de leur mise à l’écart. Le Sélectionneur a donc pris ses responsabilités et, visiblement, il est décidé à se faire respecter par le président de la Fbf. Mais, ceci ne met pas le groupe dans les meilleures conditions pour une bonne préparation. Le Bénin joue sa survie le dimanche 9 juin prochain. Car, pour faire perdurer l’espoir d’une qualification pour le dernier tour de ces éliminatoires, la victoire est impérative et la défaite hors de tout propos. Mais alors, il faut tout de suite régler, une fois pour toutes, les problèmes latents, pour éviter que la situation ne pourrisse le vestiaire des Ecureuils.
Altercation
Et pour dénouer cette situation, il va falloir qu’Anjorin Moucharafou prenne ses responsabilités et laisse la main libre à l’entraîneur, pour qu’il mène à bien sa mission. Il a pourtant chanté sur tous les toits, et à ceux qui voulaient l’entendre, que Amoros était libre de faire ses choix (conférence de presse tenue en Mars dernier pour dévoiler la liste du match aller contre l’Algérie). Mais, que s’est-il passé pour que le même président en soit venu à s’immiscer dans le choix du technicien français?
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Il devra s’expliquer au public béninois qui commence à s’y mettre. Hier, en descendant du bus des joueurs pour la séance d’entraînement, un supporter a envoyé un sachet d’eau au visage de Manuel Amoros. Il s’en est suivi une vive altercation. Il a fallu faire venir les forces de l’ordre pour ramener le calme et permettre à la sélection de travailler.
Déluge
La situation n’honore pas le Bénin et il n’est pas dit que ce qui s’est passé au Togo (polémique de listes lors de la Can 2013) doit se reproduire ici. Il faut vite soigner les plaies pour que les séquelles ne hantent pas les Ecureuils, l’après-midi du 9 juin où le Bénin doit gagner pour exister. Quant aux supporters, ils doivent s’en tenir à leur rôle et éviter de se mêler des problèmes entre Amoros et Anjorin. Ils doivent tout mettre en œuvre pour que, quels que soient les joueurs qui vont disputer le match, le Bénin puisse engranger les trois points de la victoire. Sinon, le risque de débordement lors du match va augmenter, au fur et à mesure qu’on va approcher de la fin. On connaît la toute puissante Fifa qui n’hésite pas à corser les sanctions, surtout quand il s’agit de petits pays comme le Bénin. Alors, chacun doit prendre ses responsabilités et rester dans la limite des ses fonctions.
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