La Chambre d’accusation de la Cour d’appel de Cotonou s’est penchée hier, pour une deuxième fois, sur les dossiers de supposées tentatives d’empoisonnement de Boni Yayi et de coup d’Etat. Issue.
La double ordonnance de « non-lieu » prise par le juge Angelo Houssou dans les affaires de présumées tentatives d’empoisonnement de Yayi et de coup d’Etat sont-elles fondées. La réponse à cette question, on l’aura mardi 24 juin prochain. A l’issue de la deuxième audience en appel sur ces dossiers, tenue hier à la Cour d’appel de Cotonou, c’est à cette date que les trois juges ont prévu donner leur verdict. C’est ce qu’ont annoncé des sources judiciaires proches du dossier, jointes au téléphone. Les deux parties concernées, Patrice Talon, le présumé commanditaire et ses présumés complices, et le Chef de l’Etat, la victime, devront attendre encore deux semaines pour être situées.
En effet, Angelo Houssou, juge du sixième cabinet d’instruction du Tribunal de première instance de première classe de Cotonou, était en charge de ces deux dossiers jusqu’au 17 mai dernier, date à laquelle il a pris ses deux ordonnances de non-lieu. La décision du juge a été suivie, on se rappelle, de deux recours en appel, par les avocats de Boni Yayi et par le Procureur de la République près le Tribunal de Cotonou. La première audience en appel s’est donc tenue il y a deux semaines, le 27 mai dernier. Elle s’était soldée par un renvoi des deux dossiers à ce lundi 10 juin. Hier, la Cour s’est penchée sur le fond des dossiers, ont indiqué nos sources. A la présidence de l’audience, trois juges, comme le prévoit les textes.
L’accusation (Boni Yayi) était représentée par une quinzaine d’avocats béninois, secondés par trois avocats français. La défense était assurée par une dizaine d’avocats.
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