Fagnon et Dassoundo réchauffent la hache de guerre

Les frères ennemis sont de retour au devant de la scène politique nationale. Une semaine seulement après le congrès du Parti pour la solidarité, l’égalité et le développement (Psed), de André Dassoundo, des jeunes de la Commune de Dassa-Zoumè

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, soutiens de Nicaise Fagnon, se sont retrouvés le week-end écoulé, pour rassurer leur mentor et baliser le terrain pour les prochaines élections communales et locales.

Ainsi donc, la hache de guerre, qu’on croyait gardée au frais, au fond d’un placard, est en train d’être réchauffée. Il est un secret de polichinelle que les deux hommes politiques, qui partagent le même fief politique, notamment Dassa-Zoumè et ses environs, ont toujours été à couteaux tirés, lorsqu’il est question de contrôler cet électorat.

C’est assurément le retour de André Dassoundo au sein de la mouvance présidentielle, qui vient, une fois encore, relancer cette querelle fratricide. Ce retour de Dassoundo n’arrange surtout pas Nicaise Fagnon qui voit en celui-ci, non seulement un adversaire de taille, mais aussi une menace pour son avenir politique.

On se rappelle qu’avant l’arrivée au pouvoir de Boni Yayi, dont il a été l’un des soutiens de première heure, André Dassoundo contrôlait, sans grande difficulté, la 10e circonscription électorale. D’abord député sous la 4e législature, il rempilera sur la liste Fcbe en 2007, sous la 5e législature, avant de connaître un cuisant échec, sur la liste Abt, aux dernières législatives.

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Tout, porte à croire que son aventure loin de la mouvance présidentielle a contribué pour beaucoup à son échec, et à la fulgurante ascension de Nicaise Fangnon à la même période. Aujourd’hui, son retour ne pourrait qu’être interprété comme une menace pour Fangnon.

On comprend donc aisément cette mobilisation d’une certaine jeunesse de Dassa-Zoumè qui apporte son soutien à l’ancien ministre de Boni Yayi, actuellement député à l’Assemblée Nationale.

Cette rivalité qui vient ainsi d’être relancée, risque de durer longtemps, car ne le perdons surtout pas de vue, ils ont en ligne de mire les élections communales et municipales qui pourraient se tenir en 2014, les législatives en 2015 et la présidentielle en 2016.

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