A l’occasion de la Journée Mondiale de l’Environnement, nous avons lu avec grande attention l’allocution de la Représentante Résidente du Programme des Nations-Unies pour le Développement (PNUD) au Bénin.
Ce qui nous a le plus intéressé, c’est surtout la partie où elle évoque le projet « The Future we want », un projet qui porte bien son nom, à plusieurs titres ! En effet, tout le monde veut un certain futur, souhaite un avenir, aussi radieux que celui du prochain. C’est dans l’ordre des choses. Nul n’a jamais souhaité que son avenir soit enténébré ou construit sur de mauvaises bases. Ainsi, tout en étant très intéressé par la thématique, la construction d’un Avenir meilleur pour chacun et pour tous, nous nous sommes sentis également interpelés, en tant que jeune leader en devenir, pour nous poser la question à notre propre niveau : « Quel Avenir voulons-nous ? » Une question à double sens, car l’Avenir que nous souhaitons peut être lié à celui d’autrui, et le Futur que nous sommes en train de construire peut influer sur le sort de beaucoup. Alors, « what’s the Future we want ? »
Être libre de décider de notre sort !
La principale clé pour construire l’Avenir, radieux nous l’avons souhaité, réside d’abord dans notre Liberté. Sommes-nous libres d’agir ? Car, tant que nous n’aurons pas acquis cette Liberté, nous aurons beau faire des projets, nous n’arriverons pas à les concrétiser, car c’est d’autres personnes qui décident encore pour nous.
Dans notre démarche de construction du futur, nous devons commencer par nous battre pour notre Liberté, pour notre indépendance… Lorsque nous parlons d’indépendance, nous pensons principalement à trois éléments : l’Energie, la Communication (déplacement et diffusion d’opinions) et l’accès à l’Information (documentation et formation). Tout ceci dans un « Espace d’Accomplissement » que nous aurons pris soin d’installer.
Donc, dans la démarche de construire ce « Futur que nous voulons », nous devons nous appesantir sur ces éléments, après avoir construit « l’Espace d’Accomplissement » qui est aussi notre « Espace de Liberté », un espace bien à nous où nous pouvons travailler en paix, innover, créer, découvrir, entreprendre, faire des projets… et les concrétiser !
Si ce premier pas est bien fait, nous ne pouvons que réussir, en gérant l’innovation, la nôtre aussi bien que celle des autres, pour ne pas prendre la queue dans la course de la vie. Une autre capacité importante, après la conduite de l’innovation, consiste à pouvoir gérer la Diversité, à pouvoir vivre dans notre environnement sans déranger son écosystème, ce qui en appelle à notre sens de l’Ethique et à notre Equilibre.
Telles sont les ingrédients pour atteindre « l’Avenir que nous voulons » ! Encore faut-il vraiment le vouloir, d’où la deuxième dimension de l’équation : la Volonté… Parce que « vouloir, c’est pouvoir » !
Vouloir le Changement, pour pouvoir réussir l’Avenir!
Ce n’est pas du tout un effet de mode qui fait que ce terme revient aussi fréquemment dans nos développements ; c’est plutôt une constante dans toute démarche de mise en perspectives, dans toute vision prospective, dans toute démarche de construction du futur. Car le futur est différent du Présent, certainement ! Parce qu’il y a beaucoup de paramètres incertains que nous devons rendre certains par nos prévisions.
Ainsi, qui parle de Changement, fait référence, nous ne le dirons jamais assez, à une Rupture ; puis à une Planification rigoureuse (voire une Déplanification) ; puis à des Inputs bien coordonnés pour les mettre au service d’un cap commun, une même destination, par l’utilisation de différents outils, parce que le monde d’aujourd’hui est multidimensionnel et qu’il faut être polyvalent, multi-compétent pour réussir à jouer efficacement sa partition, c’est-à-dire réussir dans les projets que l’on s’est donné soi-même, par l’expression de sa Liberté.
Ceci étant dit, que voulons-nous pour notre Avenir?
Sans vouloir être porte-parole d’une jeunesse qui continue de se chercher, nous pourrons juste affirmer cet « Avenir que nous voulons », tel que nous la concevons :
1) Nous voulons pouvoir utiliser tout le potentiel qui est en nous, et l’exploiter au mieux, afin d’obtenir une meilleure situation sociale, personnelle et professionnelle, car les deux vont de paire.
2) Nous voulons une société plus équitable, résolument ouverte sur le futur, au lieu de se camper dans un Présent insatisfaisant, que tous déplorent sans agir pour le changer, en commençant par se transformer nous-mêmes. Pour cette transformation personnelle, il faut que nous puissions faire face, avec nos valeurs, à l’adversité du Présent, après avoir tiré leçon du Passé.
3) Nous voulons participer à la gestion de nos destins communs, à la conduite de la Cité, non en Dirigeant mais en acteur respecté, un leader citoyen, modèle pour la génération montante. Ceci nous obligeant à une certaine rigueur et à une éthique comportementale irréprochable : gestion du temps, gestion des conflits, gestion de l’autorité, qualité de nos productions professionnelles, et notre compétence…
4) Nous voulons être prêts à saisir toutes les opportunités qui s’offrent à nous pour nous faire avancer, sans verser dans l’opportunisme, souvent politique, qui perd la majorité des « jeunes pressés » qui ont eu marre de faire la queue. Pourquoi ne pas prendre le temps de cette queue, se cultiver en lisant un bon bouquin, ou pour écrire un livre ? C’est une affaire de vision ! Alors, en avons-nous ? C’est le fondement essentiel du « Future we want » !
En définitive, nous ne pouvons que nous exhorter à penser aux autres qui nous entourent, leur détresse, leurs besoins insatisfaits, par le comportement dommageable d’une minorité. A nous de leur apporter un « Nouvel Espoir » par nos actions concertées : C’est un devoir citoyen, une responsabilité pour celui qui peut, car « Qui Peut, Doit » !
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