Les résultats des audits commandités dans certaines sociétés d’Etat, après l’éclatement du scandale de la Sonacop, seraient fin prêts. Selon des sources proches de l’Ige à Porto-Novo, leur publication est une affaire d’heures.
Mais, depuis la semaine dernière que le ministre du Développement, Marcel de Souza, a fait allusion à ses résultats dans une déclaration, confirment les mêmes sources, les responsables de l’Ige reçoivent de fortes pressions pour ne plus les publier.
Des mauvaises gestions auraient été enregistrées dans certaines de ces sociétés, notamment des cas de surfacturation, de détournement et faux en écriture publique. Pour couper court à tout cela, ils ont décidé de mettre la pression sur les responsables de l’Ige, afin que ceux-ci ne publient plus les résultats. Pour y arriver, ils passent par tous les moyens. En dehors des appels, certains utilisent leurs mentors politiques de la Marina pour mettre la pression sur les cadres de l‘Ige. Et d’autres n’hésitent pas à faire recours à leur appartenance ethnique pour se sortir d’affaire.
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La décision du gouvernement d’auditer toutes ces sociétés d’Etat par des cabinets internationaux, renforce les intéressés dans leur volonté d’empêcher la publication des audits de l’Ige, en agitant que ceux-ci n’ont plus de valeur une fois que le gouvernement lui-même a pris la décision de procéder à un audit exhaustive de toutes les sociétés d’Etat par des cabinets internationaux.
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