Depuis l’inauguration par le Chef de l’Etat de ce Panthéon Négro & Africain situé dans la villa privée du président des sages et notables de la ville de Porto-Novo, Urbain Karim da Silva, des touristes et chercheurs ne cessent de le visiter.
A l’occasion d’un entretien avec la presse, l’initiateur de ce Panthéon Négro & Africain, Karim da Silva, a évoqué certains critères qui peuvent favoriser l’accès à ce Panthéon des martyrs et célébrités aussi bien du Bénin, d’Afrique que de la Diaspora. Ce dernier explique que «le panthéon ne peut pas être la propriété d’un individu. Un individu ne peut pas déterminer quel homme, quelle célébrité, quel martyr nous avons. C’est le gouvernement qui, en Conseil des ministres, peut prendre cette décision…». C’est en ces thèmes que le vieux da Silva a qualifié le Panthéon.
Il ajoute également que lui seul ne peut pas honorer quelqu’un, puisqu’on tient compte de plusieurs paramètres. Selon ses propos, c’est le gouvernement qui décide, et il déclare que ce Panthéon n’est plus sa propriété mais celle du gouvernement béninois. «Demain, quand l’Etat acceptera ma requête et quand j’aurai un espace plus grand où on aura au moins 1000 caveaux et plus de 1000 places pour les cendres, donc ce n’est pas fait pour Porto-Novo, ni pour le Bénin, c’est pour l’Afrique et la Diaspora. Lorsqu’un martyr, une célébrité rend l’âme, là le gouvernement peut prendre par exemple une décision d’envoyer ses cendres au Panthéon», a-t-il précisé.
Enfin, il explique qu’on ne peut pas choisir ses proches pour les honorer, parce que ça ne marchera pas. «Tout le monde est ambassadeur, et portez loin la nouvelle outre-Atlantique pour que tout le monde apprenne la naissance d’un Panthéon au Bénin, un Panthéon que nous rêvons de faire plus grand, pour que ça soit un Panthéon Négro & Africain», a-t-il conclu.
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