«La constitution n’est pas la Bible, ni le Coran» Moukaram Badarou

D’emblée, Moukaram Badarou déplore le retard observé dans l’organisation des élections communales et municipales, du fait de la correction de la Liste électorale permanente informatisée (Lépi). 

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Le président du parti ‘’Conscience citoyenne’’, sur Océan Fm, accuse tous les acteurs politiques béninois. Pour lui, au lendemain des élections de 2011, les différents acteurs politiques devraient prendre très tôt les mesures nécessaires, pour l’organisation à bonne date des élections communales et municipales, à travers la correction de la Liste électorale permanente informatisée (Lépi).

«C’est dommage qu’on en soit là aujourd’hui…», lâche-t-il. Alors, il invite les membres du Conseil d’orientation et de supervision de la Lépi, à travailler d’arrache-pied afin que lesdites élections se tiennent dans les meilleurs délais possibles, dans l’intérêt supérieur de la Nation.

Le président du parti ‘’Conscience citoyenne’’ a souhaité que les Béninois renouent avec les repères. Selon lui, l’essentiel des problèmes du Bénin, aujourd’hui, est une question de valeurs, il y a l’irrespect de la chose publique.

Révision. L’invité a aussi donné son avis sur l’épineuse question de la révision de la Constitution qui a été également débattue au cours de l’émission. Et Badarou de déclarer : «il faut une large concertation, la sensibilisation du peuple et des débats autour de la révision de la Constitution…». Il soutient qu’il faut nécessairement remplir ses conditions, avant toute révision de la Constitution du 11 décembre 1990. Pour l’invité, les uns et les autres doivent s’inscrire dans la vision de la Conférence Nationale de février 1990, autour d’une quelque modification de la Loi fondamentale.

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