Après avoir sorti en 2009, «Les Ecureuils à l’Epreuve de la Can», le journaliste sportif béninois, du quotidien public «La Nation», Sabin Loumèdjinon, lance ce vendredi au Chant d’Oiseau de Cotonou, son deuxième ouvrage. Cet ouvrage de près de 200 pages, est intitulé «Coffi Codjia: Un sifflet en Or». Il fait essentiellement la biographie de l’arbitre international béninois, Bonaventure Coffi Codjia, en relatant la vie et le parcours de l’homme. Egalement dans le livre, il y aura les témoignages de quelques grands noms du football africains. Il s’agit de Roger Milla, d’Abdoulaye Traoré, de Bafoé et d’Ibrahim Keita dit «Petit Sorry». Il faut signaler que le livre est préfacé par le grand journaliste français de tous les temps, Gérard Dreyfus. Ce dernier a fait, pendant des années, les beaux jours de Rfi. Il s’est rendu célèbre en Afrique par sa connaissance du football africain sur tous les plans. Alors, Sabin Loumèdjinon a donc frappé un grand coup.
Brève présentation de l’ouvrage
«Bonaventure Coffi Codjia, un sifflet en or. Vie et parcours exceptionnel d’une icône de l’arbitrage», est un ouvrage de 180 pages illustrés avec une trentaine de photos en couleur. Il est subdivisé en quatre grands chapitres qui retracent l’enfance de l’arbitre, comment, contre toute attente, le jeune talentueux gaucher, promis à un bel avenir footballistique, a été contraint par son arbitre de père, d’embrasser le même métier que lui. Respectueux des décisions paternelles, l’amoureux de VTT a dû faire, contre mauvaise fortune bon cœur. Inscription au cours du soir d’arbitrage, le père est devenu un conseiller occulte qui, avec le temps, finit par raccrocher plus tôt, pour laisser place au fils, pour «ne pas perturber Bonaventure, ne pas lui faire ombrage.» «Le fils commence alors une nouvelle vie sportive et professionnelle, ce qui n’a pas été sans conséquence sur son cursus scolaire…. Puis, il se bat sur le terrain et dans la vie, pour se donner un nom. Il a promis à son père enseignant, venu à l’arbitrage sur le tas, qu’il fera mieux «J’irai plus loin que toi papa, dans le métier d’arbitrage», disait-il naïvement, sans jamais mesurer tout le contour de cette promesse d’enfant. Puis il se mit au travail. Et sur son parcours, se dressent les coups que certains compatriotes lui portent, les embûches qui attendent sur «le chemin de la réussite qu’il s’est tracé». Comme du bon vin, le jeune «Bona» va en se bonifiant. Le voilà qui retrouve les compétitions statutaires de la Confédération Africaine de Football (CAF) dont le premier match fut un certain Ghana-Niger en 1994 à Accra, avec de grands noms comme Anthony Bafoe, Abedi Pelé… Sa performance fera qu’il va très tôt taper dans l’œil des responsables de la CAF, qui l’ont retenu, plus tard, pour d’autres grandes rencontres qui seront suivies de sa première phase finale de Coupe d’Afrique des Nations (CAN) en 2000 au Nigeria-Ghana. Puis, il deviendra un abonné de cette compétition : (Mali 2002, Tunisie 2004, Egypte 2006, Ghana 2008 et Angola 2010) avec une telle précision qu’il a eu la lourde mission de se faire confier la finale EgypteCameroun au Ghana en 2008… Cerise sur le gâteau, le jeune arbitre béninois a eu la chance d’être retenu parmi les 32 arbitres sur les plus de 200 fédérations au monde, pour la Coupe du monde de 2002 en Corée et au Japon. Ainsi, parvenu au sommet de son art, il aura la chance de se faire confier la rencontre de ¼ finale Turquie-Costa-Rica, objet de polémiques, puisque certains ont estimé qu’un Africain, venu d’un pays comme le Bénin, inconnu dans le gotha du football mondial, ne pouvait être à la hauteur de cette compétition. Les responsables du football mondial, confiants en la capacité du jeune arbitre, l’ont soutenu, et au bout du rouleau, il eut un sifflet impeccable. Cela a été suivi de la Coupe du monde en Allemagne en 2006. Bref, en quinze ans de carrière, Bonaventure Coffi Codji a eu un palmarès élogieux : l’un des plus fournis de sa génération. Ainsi, il aura officié toutes les grandes compétitions de football de la planète : plusieurs finales de la Ligue africaine des champions, plusieurs finales de la Coupe CAF, le Championnat d’Afrique des Nations Juniors, le Championnat d’Afrique des Nations Cadets, Six Coupes d’Afrique des Nations (CAN) dont une finale en 2008, Coupe du monde Juniors, trois coupe des confédérations, deux Coupes du monde des clubs, deux Coupes du monde… Un élogieux palmarès qui a laissé admiratives certaines grandes gloires du football africain, telles que Abdoulaye Traoré de la Côte-d’Ivoire, Ibrahim Keita dit «Petit Sory» de la Guinée Conakry, Anthony Bafoe du Ghana, Roger Milla du Cameroun, qui, dans un chapitre dénommé «témoignages», ont été unanimes sur l’exceptionnel parcours de l’arbitre.
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