Bénin : un agent de la banque Bsic-Bénin braqué à proximité de la résidence de Boni Yayi

Ils ont une fois encore dicté leur loi. Les hommes sans foi ni loi ont, dans la matinée de ce mardi, opéré dans la ville de Cotonou. Et leur victime du jour est une dame, agent de la Banque sahélo-sahélienne pour l’investissement et le commerce (Bsic-Bénin).

Publicité

Selon le récit des faits, par une commerçante installée juste en face de l’agence de la banque à Cadjèhoun, «il sonnait environ 11h 30. J’attendais quelqu’un qui venait me voir.

Cette personne se trouvait du côté de la banque et traversait la voie, quand j’ai entendu un grand bruit. Je cherchais l’origine du bruit quand j’ai aperçu une dame (la victime) à terre. Un  homme (son agresseur qui venait de lui tirer une balle dans la jambe) s’est dirigé vers elle, comme s’il voulait l’aider à se relever, mais il lui a arraché avec violence son sac, avant disparaître sur une moto aux guidons de laquelle se trouvait son complice».

De nos investigations, il ressort que la victime, qui a été conduite à l’hôpital, est un agent de la banque Bsic-Bénin. «Elle avait quitté la Direction générale, d’où elle a été suivi par les malfrats qui lui ont arraché son sac», a renseigné le contrôleur d’agence de la banque, qui précise qu’«aucun montant n’a été volé».

Les agents de la Police Nationale, venus sur le terrain quelques temps après la scène, seraient sans aucun doute à pied d’œuvre, pour rattraper les braqueurs, au nombre de deux. Sur qui, existent peu d’informations.

Publicité

Même à proximité du Chef de l’Etat, on n’est pas en sécurité

  Secret de polichinelle. La sécurité des personnes et des biens au Bénin, précisément à Cotonou où la quiétude des populations est chaque jour troublée, est une denrée rare. Et cela on le savait, mais jusqu’à proximité du Chef de l’Etat, c’est la nouveauté. L’agence de Cadjèhoun de la banque Bsic-Bénin, qui a été le théâtre du braquage d’hier, se trouve à quelques mètres de la Résidence privée du Chef de l’Etat. Pas besoin de préciser que la zone est surveillée par nombre d’agents de la Garde Républicaine, toujours armés et prêts à renvoyer tout individu immobile dans les environs. Mais, curieusement, c’est sous le nez des « zélés » de la Garde Républicaine et de leurs armes, dont des chars, que les deux malfrats ont opéré,  en plein jour, sans être inquiétés. 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité