Enième «Mercredi rouge» hier : toujours pour dire «Non» à la révision de la Constitution

Le projet de révision de la Constitution introduit par le Chef de l’Etat, Boni Yayi, à l’Assemblée Nationale depuis quelques mois, continue d’agiter la conscience des citoyens. Hier, mercredi 28 août,  certains citoyens ont encore sacrifié à la tradition du port du «rouge». Sur le campus d’Abomey -Calavi  comme dans la ville de Cotonou, le constat paraît semblable.

Publicité

«Dire non au projet de révision de la Constitution», tel  est le message qui découle du port du «rouge», tous les  mercredis. Une initiative instituée par Maître Joseph Djogbénou. Tous les mercredis, nombres de citoyens, dans la ville de Cotonou, dans certaines institutions comme à l’Université d’Abomey-Calavi, se vêtissent de rouge. Hier mercredi, à la Bourse du Travail, responsables syndicaux et agents de l’administration de la grande maison des syndicats, avaient une fois encore témoigné au peuple leur position d’antirévisionnistes.

En effet, ceux-ci, comme on pouvait le constater, s’étaient tous vêtus de rouge. Sur le campus d’Abomey-Calavi, en dépit du silence dû à cette période des vacances, on a surpris quelques étudiants habillés en rouge. «J’ai choisi de porter le rouge, car je suis fier de ma République dont la Constitution est toujours en vigueur. Au lieu de réviser la Constitution, il serait mieux que le Chef de l’Etat et les pro-révisionnistes pensent à l’éradication du chômage et à la création de l’emploi pour sauver la jeunesse», affirme un étudiant en sciences juridiques, rencontré sur le campus.

Comme lui, un autre étudiant en sociologie s’insurge : «nous n’avons pas assez de cabines, nous ne percevons pas les allocations à temps, nous manquons d’amphis. Voilà autant d’insuffisances qu’il faut combler, que de s’agripper au projet de révision de la Constitution».

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité



Publicité