Arts martiaux chinois : Maître Han Yangjia expose les vertus de la discipline

Dans une conférence publique qu’il a animée, le samedi 21 septembre 2013 au Centre Culturel Chinois, Maître Han Yangjia a expliqué les bases théoriques et les vertus des arts martiaux chinois. 

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Une première conférence, d’une série sur les arts martiaux chinois, a réuni samedi dernier, plusieurs passionnés de la discipline et fans de la culture chinoise. C’était au Centre Culturel Chinois de Cotonou (Ccc). Et ce, autour du thème «Percevoir la théorie et comprendre la vertu : point de départ de la pratique des arts martiaux». Thème exposé par l’expert en Wushu, Maître Han Yangjia, qui assure désormais la formation en arts martiaux chinois au Ccc.  

Cette conférence, entrant toujours dans le cadre des échanges culturels sino-béninois, est prioritaire pour la découverte et la pratique des arts martiaux chinois, aux dires du Directeur du Centre, Baï Guangming. Car, a-t-il expliqué, «un cours théorique des arts martiaux est plus qu’indispensable, pour que chacun sache ou connaisse davantage les principes de base qui sous-tendent les arts martiaux chinois». Dans son exposé, le conférencier est intervenu sur la différence et le lien entre le Wushu et le Kung-fu, le contenu de ses deux branches des arts martiaux, leurs caractéristiques et fonctions, et puis les règles fondamentales qui les régissent.

Les Arts martiaux font partie des quatre trésors de la Chine, à en croire l’expert. Le Kung-fu, à ses dires, n’est qu’une autre appellation du Wushu. En occurrence, celle que lui donnaient les Chinois du Sud. Littéralement, c’est aussi l’effort fourni et le temps mis par une personne pour atteindre un niveau certain de technicité, de maturité, dans un domaine donné. Pour illustrer, le Maître cite : «Lorsque quelqu’un pratique le Wushu, jusqu’à atteindre une performance avérée, ont dit qu’il a le Kung-fu.» Et le Wushu, informe le conférencier, repose sur la culture chinoise. C’est une forme d’expression de la culture traditionnelle chinoise, a-t-il confié.  

Si les arts martiaux ont été des techniques propres aux Chinois, dans la lutte contre  l’exploitation extérieure, l’intérêt, aujourd’hui, est tout autre, signale Maître Han Yangjia. Ses vertus sont tout autres. Il s’agit aujourd’hui, a précisé le Maître, d’une discipline dont la pratique permet de maintenir la forme et d’avoir une bonne santé.

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Au-delà, les arts martiaux permettent au pratiquant de cultiver la Sagesse, l’amour du travail et la détermination en soi. Aussi, permettent-ils de cultiver les vertus morales. Notamment  la vertu de la main, la vertu du cœur et la vertu de la langue. Une trilogie qui exige au pratiquant de ne jamais blesser par la main, par le cœur ou la langue. Autrement dit, avoir un bon comportement dans la société. «Pratiquer les arts martiaux, c’est relever son niveau moral ; ce n’est pas pour attaquer ; c’est la culture du savoir-vivre». «Stopper la guerre et travailler pour la paix», est l’une des principes des arts martiaux, rappelle Maître Han Yangjia.

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