Centrafrique : Vers la reprise du travail des policiers et gendarmes

Le premier ministre centrafricain, Nicolas Tiangaye, a lancé hier 31 août 2013 un vif appel à tous les policiers et gendarmes de reprendre le travail de maintien de l’ordre et la sécurité publique. Cet appel vient après l’interpellation du ministre de la sécurité publique par le Conseil National de Transition (CNT) le vendredi 30 août 2013 sur la situation sécuritaire du pays, qui reste encore précaire.

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En effet, lors de cette interpellation, le ministre de la sécurité publique, Josué Binoua dit avoir chassé tous les Séléka qui occupaient les Commissariats et gendarmerie de la ville de Bangui depuis la prise du pouvoir de la Séléka le 24 mars 2013.  Aussi il a défendu en face des Conseillers nationaux un budget faramineux. Un budget qui s’élève à plus de 2 milliards de francs CFA devant lui permettre de restructurer le corps de la police et équiper son département ministériel. Est-ce qu’il appartient aux conseillers nationaux de cautionner un budget élaboré par un ministère sans passer par celui des finances et du budget ? Entorse ! La démarche consiste à arracher le soutien du CNT pour entamer la recherche ou encore la mobilisation des fonds nécessaires pouvant lui procurer des dividendes, c’est-à-dire ses 10% des commissions, comme cela se passe le plus souvent dans le système.

 « Je demande à tous les policiers et gendarmes de reprendre le travail, d’occuper leurs lieux du travail qui sont les leurs. C’est un défi pour le gouvernement afin de tout mettre en ordre », a déclaré le premier ministre centrafricain, Nicolas Tiangaye. Dans son appel, il a souligné que l’Union Européenne est prête à fournir à la police et à la gendarmerie centrafricaine tous les équipements qu’il leur faut pour le maintien de l’ordre et de la sécurité.

Par ailleurs, il a demandé à tous les policiers de se retrouver aujourd’hui à l’OCRB du centre ville pour un contrôle et vérification. Il est à noter que désormais, la police et la gendarmerie sont placées sous tutelle du ministère de la sécurité publique et non de la défense. Ils sont chargés d’assurer l’ordre et la sécurité publique dans la capitale tout en écartant les éléments de la Séléka dans ce processus.

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