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Vente illégale du kaolin au Bénin : deux hommes devant la justice

Photo de Tingey Injury Law Firm - Unsplash

Deux personnes se sont retrouvées devant le tribunal d’Abomey-Calavi le vendredi 03 mai dernier pour exploitation illégale du kaolin. Un homme et son conducteur se sont retrouvés épinglés par la justice béninoise pour exploitation illégale du kaolin appelé kalaba en fon, dans le département du Zou.

D’après les informations rapportées par Bip Radio, les mis en cause ont reconnu à la barre, les faits portés à leur charge. L’exploitant a confié qu’il faisait le commerce du kaolin au Bénin depuis deux ans, tout en ignorant que ce domaine est régi par la loi. Le représentant de la direction des mines du département du Zou a notifié que l’exploitation du kaolin est réglementée au Bénin, vu que ce produit constitue une ressource naturelle du pays. Il a ajouté que toute infraction commise relativement à l’exploration de ce produit devrait être sanctionnée par la justice béninoise.

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Le Ministère public a proposé au ministère des mines d’effectuer des campagnes de sensibilisation pour que les populations soient mises au courant des textes en vigueur en la matière. Le dossier a été renvoyé au 31 mai. Cette situation lève un coin de voile sur la nécessité de vulgariser les différents textes de loi, afin que les populations ne se retrouvent pas en infraction par ignorance.

4 réponses

  1. Avatar de Tch
    Tch

    Il y a un problème de gestion nationale des ressources donc.

  2. Avatar de Tchité
    Tchité

    Figurez-vous qu’il y a des Béninois qui n’ont jamais vu des kaolin, qui sont présents chez nous, mais que des trafiquants qui n’ont pas ça chez eux, en voient tout le temps (zoo, marchés etc)

    1. Avatar de Chevrefeuille
      Chevrefeuille

      Tout comme le chèvrefeuille qui n’est ni une chèvre ni une feuille, le kaolin (le kalaba que mangent certaines femmes de chez nous) n’est ni un animal (le koala) ni une plante à huile et fibres (le lin)

  3. Avatar de Tchité
    Tchité

    Pas seulement vulgariser les textes de loi, mais surtout vulgariser les animaux et espèces menacés auprès des enfants, tout petits et toute la population en général.

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