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Constitution «C’est une révision de ruse, vicieuse et d’impunité», dixit Serge Prince Agbodjan

Par Charly Hessoun
il y a 8 ans
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Ils étaient quatre, vendredi dernier, sur l’émission matinale «la caravane du matin» sur Radio Tokpa. Martin Assogba, Jacques Ayadji, Irénée Agossa et Serge Prince Agbodjan, ont chacun donné leurs points de vue sur le projet de révision de la Constitution, proposé par le Président Boni Yayi.

Serge Prince Agbodjan, dans ses interventions, a essayé de faire ressortir les leurres que cache le nouveau projet de Loi portant révision de la Constitution, que propose le Chef de l’Etat. Pour lui, la révision proposée est une révision vicieuse, de ruse, qui consacre l’impunité. Analysant le texte, il a indiqué qu’il a déjà assez de vice de procédure dans la transmission du texte au Parlement. Par exemple, la violation de l’article 105 de la Constitution du 11 décembre 1990, pour le fait que le nouveau projet de texte n’a pas connu un avis motivé de la Cour Suprême, avant d’atterrir à l’Assemblée Nationale. Aussi, a-t-il souligné que le décret N°2013-255 qui transmet le texte au Parlement, mentionne que l’initiative de la révision a été prise, sur proposition du Garde des Sceaux, ministre de la Justice. Pour Serge Prince Agbodjan, cette mention est une violation de l’article 154 de la Constitution en vigueur. D’après cet article, l’initiative de la révision appartient au Président de la République et aux membres de l’Assemblée Nationale. Pour Prince Agbodjan, le texte envoyé à l’Assemblée Nationale n’a pas pris en compte de nombreuses propositions faites par les travaux de la Commission Ahanhanzo-Glèlè. Et selon lui, c’est parce que ces propositions n’arrangent pas les intérêts du gouvernement.

Martin Assogba, quant à lui, dit non à une révision de la Constitution avant 2016. Pour lui, si aujourd’hui beaucoup de Béninois s’opposent à une telle réforme, c’est parce qu’il règne une profonde crise de confiance. Les Béninois n’ont plus confiance en leur Chef d’Etat. Il a également rappelé qu’en 2011, le Chef de l’Etat, dans son discours de candidature, avait déjà annoncé une révision de la Constitution, qui fera appel à une nouvelle République. Et donc, conclut-il, «si on le laisse réviser, il va nous imposer une nouvelle République et briguer un autre mandat». Martin Assogba ne croit plus en la parole du Président Boni Yayi, malgré le fait que celui-ci ait annoncé son départ en 2016. Selon lui, le Président Boni Yayi ne respecte pas sa parole. Et s’appuyant sur un exemple, il rappelle que le Chef de l’Etat a promis à Hillary Clinton, alors Secrétaire d’Etat américain, en visite au Bénin, de faire entrer 50% de femmes au gouvernement, ce qu’il n’a jamais respecté. Aussi les promesses de remboursement des fonds aux spoliés de Icc-Service, sont demeurées lettres mortes.

Irénée Agossa, qui défendait le projet du Chef de l’Etat, soutient qu’on ne saurait interpréter l’expression «nouvelle République», prononcée dans le discours de candidature de Boni Yayi, dans un sens péjoratif. Il croit surtout savoir que le projet de révision de la Constitution, tel que proposé par l’exécutif, apportera d’autres reformes structurelles, avec notamment la création de la Cour des Comptes, qui introduira une bonne dose de transparence dans la gestion des ressources de l’Etat. Rebondissant sur l’aspect de crise de confiance, il a fait savoir que les acteurs béninois ne peuvent avoir confiance qu’en eux-mêmes. Pour lui, la question de révision est une question républicaine, et donc quel que soit le niveau de confiance, ce ne sont pas des étrangers qui le feront à notre place. Pour lui, le Chef de l’Etat doit prendre des mesures, pour poursuivre les reformes. Il demande à ceux qui dénoncent le nouveau projet de loi, de faire des propositions afin que le texte soit amélioré.

Jacques Ayadji, en ce qui le concerne, pense que si cette révision a pour objectif de lutter contre une quelconque corruption, alors ce n’est pas au régime de Yayi de le faire. A en croire le syndicaliste, le régime en place est disqualifié pour parler de la corruption, d’autant plus qu’il donne à chaque fois l’impression de l’encourager. Il en veut pour preuve : les résultats des audits de 2006-2007, bloqués dans les tiroirs, l’organisation de concours frauduleux, les scandales Cen-Sad, Icc-Services, Sonacop, Siège de l’Assemblée Nationale et consorts. 

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