Crise à Benafrique : les raisons et perspectives selon le Dg Christophe Cromer

«Il est impossible d’organiser un transport en commun dans une ville, tout à la charge de l’usager ou d’une société ».  C’est la raison de l’absence des bus de la société Benafrique de la circulation à Cotonou, selon Christophe Cromer, le Directeur Général. Pour ce dernier, le transport en commun dans une ville est un service public, et pour que cela marche, il faut la participation du Pouvoir public.

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A l’en croire, la société Benafrique n’a signé aucun contrat avec le Pouvoir public béninois. La société a commencé le trafic sur autorisation de la Mairie de Cotonou, dans le but de répondre aux nécessités du transport en commun à Cotonou, afin de signer un accord de subvention. Mais, après le temps d’expérimentation, aucun accord n’est signé jusqu’à ce jour. «Depuis le début, on discute et on nous dit toujours que rien ne peut être fait pour le moment», se désole Christophe Cromer. Ce qui fait qu’après une bonne attente dans la vision que les choses changent, les trafics ont cessé à Cotonou.  Il rassure cependant la population, que les discussions sont en cours avec le Gouvernement et la Mairie, pour que les bus reprennent le trafic. «Nous sommes les premiers à vouloir voir les bus reprendre le trafic», assure le Directeur Général.

La reprise pour le 1er Octobre ? Il n’en est rien. «Il n’y a pas encore une date officielle pour la reprise du trafic», a-t-il précisé, affirmant que l’annonce de la date du 1er octobre pour la reprise, est l’œuvre de dame rumeur.

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