L’organisation de coopération et de développement économique (Ocde) promet la poursuite de la reprise économique dans le monde. Cette institution basée à Paris parle de taux encourageant de croissance pour l’Amérique du nord, le Japon et le Royaume-Uni, mais se dit optimiste pour la France. L’Ocde contrairement au Fmi annonce une contraction de l’économie française de 0,3% au lieu de 0,2% pour 2013.
Plus largement, l’Ocde croit à une poursuite de la reprise économique mondiale mais, sur fond d’inquiétudes pour les pays émergents. L’organisation affirme que : «Le rythme de la reprise dans les principales économies mondiales s’est amélioré au deuxième trimestre et la croissance devrait se maintenir aux mêmes taux au deuxième semestre». Elle s’attend de se fait à une croissance de 7,4% en Chine, de 1,3% aux Etats-Unis, de 1,6% pour le Japon ou encore de 0,7% en Allemagne et de 1,5% au Royaume-Uni. Cependant, l’Ocde est loin de crier victoire trop vite. Elle confirme que la reprise n’est pas fermement établie au vu notamment des difficultés auxquelles font face certaines économies émergentes, en particulier celles ayant d’importants déficits courants. L’organisation prend donc l’exemple de l’Inde, qui a vu sa monnaie s’effondrer en raison de la crainte d’un tour de vis de la Réserve fédérale américaine (Fed). Elle précise par ailleurs, qu’ «Il est nécessaire de continuer à soutenir la demande, y compris à travers des mesures de politiques monétaires non-conventionnelles, pour réduire le risque d’un déraillement de la reprise». Alors que la Fed aux Etats-Unis a annoncé son intention de revenir sur sa politique très agressive de soutien à l’économie américaine en faisant marcher la planche à billets pour acheter en masse des actifs financiers aux banques, spécialement des bons du Trésor, l’Ocde demande à la banque centrale américaine de garder des taux bas pendant un certain temps. Et incite la Banque centrale européenne à prendre des mesures supplémentaires pour relancer le crédit. Beaucoup d’internautes français se réjouissent pour cette annonce, mais déplorent l’écart de croissance entre la France et les autres pays.
