Le Préfet Azandé et le Commissaire Agossadou sommés de démissionner

Le professeur Philippe Noudjènoumè, Président de la Convention Patriotique des Forces de la Gauche (Cpfg), a informé les hommes des médias, des circonstances dans lesquelles son organisation a été interdite de manifestation, le 24 Août dernier. C’était à la Bourse du Travail, samedi dernier.

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«Le pays traverse une situation très grave. Et je voudrais penser aux milliers de chômeurs, de femmes au foyer, croupissant sous le poids de la misère, aux 70% de candidats ayant échoué au Bac 2013…». C’est avec cette pieuse pensée, que le Président de la Cpfg a ouvert son point de presse,  le samedi 30 dernier.

En effet, après l’interdiction de manifestation de la Cpfg, il y a quelques jours, sous prétexte qu’elle n’existe pas juridiquement, les responsables ont voulu donner leur version des faits. «Comment un regroupement de plusieurs organisations légalement enregistrées, peut-il être considéré comme étant illégal ?» C’est avec cette interrogation, dont la réponse saute à l’œil, que le conférencier explique la situation. A en croire ce dernier, il s’agit d’un canular orchestré par le gouvernement, pour empêcher la Cpfg de manifester. Un acte qu’il qualifie de violation des libertés d’association et de manifestation, dont les premiers coupables sont le Préfet des départements de l’Atlantique et du Littoral, Placide Azandé, le Commissaire central de Cotonou, Pierre Agossadou, et le ministre de l’Intérieur.

Philippe Noudjenoumè et les siens exigent, par conséquent, la démission de ces derniers, qui au lieu de protéger le peuple, sont prêts à lui porter physiquement atteinte «pour être promus».

Aussi, estime le conférencier, constitutionnellement, les manifestations ne doivent pas faire objet d’autorisation, mais d’information. Et à ce sujet, le professeur Philippe Noudjènoumè rappelle que le Maire demeure la première autorité de sa commune. «Donc, c’est par pur zèle que le Préfet interdit les manifestations dans la Commune de Cotonou», a martelé le Président  de la Cpfg, qui exhorte le Maire de Cotonou, le Président Nicéphore  Soglo, à reprendre ses prérogatives.

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Le conférencier est revenu sur la question de la révision de la Constitution, et estime, qu’en plus de l’imprescriptibilité des crimes économiques, qu’il faudrait aussi insérer, entre autres choses, l’imprescriptibilité des crimes politiques, pour garantir au peuple béninois, son émancipation.  

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