Marcel de Souza avoue que la Lépi n’est pas la priorité du gouvernement

Invité sur l’emission matinale ‘’La caravane du matin’’ de Radio Tokpa, hier, Alain Marcel de Souza est revenu sur la question du bien-fondé de la révision de la Constitution. Il a surtout confirmé que la correction de la Lépi n’est pas une priorité pour le gouvernement.

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Si la rengaine de la révision de la Constitution a été le point essentiel de l’entretien d’hier matin sur Radio Tokpa, l’invité, Alain Marcel de Souza, ministre du Développement, a levé définitivement le voile sur la priorité du gouvernement. Avec la langue de bois, il a essayé de montrer que la préoccupation majeure du gouvernement est la révision de la Loi fondamentale du 11 décembre 1990. Et s’est évertué à montrer l’importance des trois principales réformes de la nouvelle mouture du projet. Pour finir par dire que certains partenaires techniques et financiers se sont retirés parce que le Bénin ne s’est pas doté de la Cour des Comptes, qui serait mieux outillée que l’actuelle Chambre des Comptes. Il a aussi confié que l’imprescriptibilité des crimes économiques ne vise pas un individu. Car, dans le système judiciaire béninois, la loi n’est pas rétroactive. Le ministre n’a rien ménagé pour dégager la responsabilité du gouvernement dans la correction de la Liste électorale permanente informatisée (Lépi). La relecture de cette Lépi n’est pas du ressort de l’exécutif, et le Cos-Lépi est en train de prendre les dispositions pour, a ajouté le ministre. Selon lui, «l’ardoise est importante, à l’heure actuelle». Comme pour dire que le gouvernement n’a pas les moyens. Car, dans la Loi des Finances 2013, on a prévu deux (02) milliards pour cette relecture, et huit (08) milliards pour organiser les élections communales et municipales. Mieux, il affirme que «mettre 18 milliards n’est pas la haute priorité». Autrement dit, le gouvernement béninois ne trouve pas prioritaire la relecture de la Lépi, qu’elle entend constitutionaliser. Pendant ce temps le Cos-Lépi continue de tergiverser, avec des querelles internes entres ses membres.

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