Suite à des études utilisant un procédé inédit, la revue ‘’60 millions de consommateurs’’ a qualifié les cigarettes électroniques de cancérigène. Le chroniqueur Jean-René Bollecker et plusieurs médecins, sont revenus sur cette affirmation qu’ils traitent d’inexacte le 28 août dernier.
Selon les études de la revue ‘’60 millions de consommateurs’’, des agents potentiellement cancérigènes dans des proportions parfois similaires à celles des cigarettes traditionnelles ont été retrouvés dans la cigarette électronique. Il s’agit, des traces de métaux lourds, d’acroléine, de formaldéhyde et des aldéhydes. Le Dr. Gérard Mathern, secrétaire général de la Société Française de Tabacologie : « Ce que je regrette dans cette enquête, c’est son aspect polémique. Ici, le public est tenté de comprendre cet article comme : les cigarettes électroniques sont aussi toxiques que les cigarettes conventionnelles. Ce qui est bien sûr radicalement faux. »
Le chroniqueur Jean-René précise d’une part que le corps humain et les meubles, dégagent en permanence du formaldéhyde et pourtant cela ne fait pas des êtres humains, des armes de destruction massive. D’autre part, il rappelle que, si les quantités relevées des métaux lourds ne sont pas précisées, la dangerosité ne peut être établie. Puis dévoile que l’hydrate de carbone, contient l’acroléine et les aldéhydes, et apparaissent chaque fois, qu’on fait une cuisson d’aliments, à la poêle, en friture, au barbecue. Par ailleurs il soutient que ce sont essentiellement les goudrons et le monoxyde de carbone qui tuent les fumeurs.
Les uns, transportant des éléments extrêmement toxiques, sont la principale cause des cancers de la gorge, des poumons et de la langue. L’autre est le premier responsable des maladies cardio-vasculaires. Et que Les cigarettes électroniques n’en contiennent pas. Le Dr. Dominique Dupagne Pour sa part expose sur son blog que les éléments relevés sont « anodins dans l’absolu, surtout face aux substances cancérigènes contenues dans la fumée de tabac » Toute cette polémique autour de la cigarette électronique, vient donner une raison de plus aux pouvoirs publics pour réglementer le marché des cigarettes électroniques. Il serait bénéfique de normaliser cette industrie et de renforcer les contrôles, notamment pour s’assurer de la conformité des liquides par rapport à ce qui est énoncé sur les étiquettes.
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