Au fur et à mesure qu’on avance dans ce dossier d’empoisonnement et de coup d’Etat, les chances de voir Patrice Talon et son compère Olivier Boko extrader au Bénin se réduisent comme une peau de chagrin. Hier à la Cour d’appel de Paris, seule la voix de l’avocat français du président Boni Yayi Me Christian Charrière Bournazel a été discordante.
Et le procureur général et les deux avocats de Patrice Talon et Olivier Boko, tous ont reconnu que ces dossiers avaient tout de saugrenu et qu’il n’y a aucune preuve pour extrader au Bénin ces deux personnes inculpées. Il faudra donc atteindre un miracle juridique pour voir le juge en charge du dossier rendre une décision en faveur de Yayi. Oui, il s’agit d’un miracle puisque les juges béninois qui ont connu des deux dossiers pour lesquels on demande les extraditions ont eux aussi rendu des décisions qui confortent même le juge français à s’opposer à cela. L’entourage de Yayi-et lui-même- devrait souffler en attendant de voir du rouge le 04 décembre prochain sauf volte face extraordinaire. Seule récompense pour eux dans cette affaire, l’immense opportunité offerte à la communauté internationale et surtout à la France de découvrir les dessous nauséabonds d’une république bananière où la volonté, les humeurs et les options politiques fortement discutables du Chef de l’Etat deviennent des projets de l’Etat. Ce serait aussi l’ultime récompense d’une « talonphobie » qui hante les patrons de la Marina et fragilisent fortement la république.
Vidéo de l’interview des avocats (23/10/2013 – copyright @beninnewsdesk)
