Anniversaire de décès : prière en mémoire du Général Christophe Soglo et de son épouse

Messe et réception ont marqué les 30 et 40 ans de décès, respectivement, du Général Christophe Soglo et de son épouse Paule, commémorés samedi dernier à Cotonou, sur initiative de la famille Soglo. Les Soglo, alliés et amis, se sont retrouvés le samedi 12 octobre 2013, en l’Eglise conventionnelle, chez les Dominicains à Cotonou, pour prier  et implorer de nouveau la grâce du pardon du Seigneur Jésus-Christ, pour l’un d’entre eux qui les a quittés, il y a 30 ans.

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Le Général Christophe, homme politique majeur du Bénin, qui a été par deux fois Président de la République. Respectivement d’Octobre 1963 à Janvier 1964 et de Décembre 1965 à Décembre 1967. Leurs prières ont aussi été à la mémoire de Paule Soglo, l’épouse du Général, disparue 10 ans plutôt. C’est à travers une messe dite en cette église, par le Père Giles Soglo, et une réception dans l’un des restaurants de la place.

Cette union de prières, c’est à en croire le père célébrant, pour que le Seigneur les délivre, de tout ce qui les aurait retenus loin de Lui, et qu’ils soient acceptés dans la Félicité Eternelle. C’est un acte pour dire que les liens humains en Jésus-Christ, avec ces défunts, sont toujours vivants. Et ce, au nom de l’amitié et de la Foi, explique le Père Giles Soglo. Foi en ce que, certes, la mort existe, mais il y a la Résurrection dont Jésus-Christ, le fils de Dieu, est venu donner l’exemple et la certitude aux hommes.

Et Amitié, conformément à l’invite du Christ, dans une partie de l’Evangile de Jésus-Christ selon Jean, en son chapitre 15, du 9è verset au 17è, fond de l’homélie du père célébrant. Où Christ demande aux hommes de demeurer en lien entre eux, et tous avec Lui. Et comment ? En gardant ses commandements qui se résument en l’Amour, synonyme de l’acceptation de se donner, de livrer sa vie, d’essayer d’imiter Jésus-Christ. A se sujet, le père célébrant affirme : «Christophe Soglo a aimé». Parce que, rappelle-t-il, le Général a été un citoyen soucieux de l’avenir de son pays, et prêt à prendre tous les risques, pour faire triompher les valeurs patriotiques. En témoigne aussi le Président Nicéphore Dieudonné Soglo, Maire de la ville de Cotonou, en ces termes, entre autres: «Christophe Soglo, c’est un élément de notre histoire. Il a  participé à la libération de la France ; il a fait toutes les guerres ; Aide de camp du ministre français de la Guerre ; il n’est pas ces officiers grandis sous les climatiseurs ; un bon militaire. Quand sa Nation connaissait des difficultés, il est venu à son secours. Il a fait ce qu’il pouvait faire. Il a connu ce que c’est que la mort. Et c’est ça qu’il a voulu épargner à son Peuple. Un bon nationaliste. […]»

C’est un homme qui a encore des choses à enseigner, notamment au Peuple béninois, à travers son passé, à en croire le Père Giles Soglo. Les années ont passé, mais n’ont pas pu effacer les souvenirs de l’homme, témoigne son fils, le Capitaine Christophe Soglo. «Nous devons en vivre, et les transmettre aux enfants.» Ajoute le père. Qui soutient que notre pays a besoin, en urgence, d’hommes et de femmes capables de se livrer, pour que d’autres, à la suite, trouvent le bonheur.

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A noter qu’il a été remarqué lors de cette union de prière, l’absence du gouvernement béninois. Et ce, bien qu’il ait été informé, d’après un proche de la famille Soglo. Une absence déplorée par nombre de personnalités civiles et militaires présentes à cette messe hommage à un ancien Président de la république.

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