Bénin : les Institutions Financières appelées à faciliter l’accès au crédit aux jeunes

La problématique de l’emploi des jeunes était au cœur d’un échange, mardi 22 octobre dernier, au ministère des Affaires Etrangères. C’est en faveur d’un dîner-débat initié par les membres de l’Association des anciens fonctionnaires des Nations Unies au Bénin (Aafnub).

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Etre autres recommandations faites par les participants du dîner-Débat, du mardi 22 octobre dernier, sur la problématique  du chômage des jeunes, figure en bonne place la facilité d’accès au financement, des jeunes par les institutions financières (If). Cette recommandation, comme plusieurs autres, fait suite au diagnostic selon lequel la problématique du chômage galopant des jeunes, a pour origines, entre autres, la difficulté d’accès au financement. A ceci, s’ajoutent, d’après Lambert gbossa, ancien Directeur adjoint du Bureau international du travail pour l’Afrique de l’Ouest, conférencier de la soirée, «la précarité des emplois créés – courte durée de 6 mois au plus, sans protection sanitaire – la marginalisation des métiers de l’artisanat, la mal-gouvernance, l’absence d’organisation, l’inadéquation du système éducatif avec les besoins du marché de l’emploi…»

En effet, d’après le président de Aanfub, cette initiative s’inscrit dans le cadre des activités et des objectifs de ladite association. Qui  a pour vocations de défendre les intérêts de ses membres, d’accompagner le Bénin sur le plan de la gouvernance, d’accompagner la jeunesse sur le plan de la formation et de l’éthique. Tout en apportant une aide sociale à la couche sociale défavorisée.

Une initiative qualifiée d’audacieuse par le professeur Albert Tévoédjrè. Pour qui «ce sera un gaspillage, si cette richesse que constituent les anciens fonctionnaires des Nations Unis, ne se met pas au service de la construction de son pays». un avis appuyé par plusieurs autres participants, tels que la Coordonnatrice du Système des Nations Unies, Diéné Kéita. Ainsi que la ministre de la Microfinance et de l’Emploi des Jeunes, Françoise Assogba.

Par ailleurs, en plus du plaidoyer des participants, en faveur des jeunes, à l’endroit des institutions financières, plusieurs autres recommandations ont été formulées. D’après le conférencier, il s’impose désormais aux autorités politiques béninoises, la création de 200.000 emplois par an, pour contenir le flux de diplômés qui sortent chaque année des écoles. Et pour ce, une valorisation des métiers de l’artisanat et de l’agriculture s’avère nécessaire. Car pour Jean-Luc Virchaux, Représentant de la Coopération Suisse au Bénin, «le développement ne peut venir que du bas». Toutefois, la valorisation du  foncier, reste également un défi dans ce sens.

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Pour finir, convaincus d’avoir fait œuvre utile, les participants ont décidé de la tenue d’une autre soirée, dont la date reste à être déterminée.    

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