Tenue à Cotonou, le vendredi 11 octobre dernier, à bord du navire Hnlms Rotterdam, battant pavillon néerlandais, la 4ème édition de la revue conjointe du programme pluriannuel de coopération entre le Bénin et le Royaume des Pays-Bas, a permis de confirmer le partenariat privilégié qu’entretiennent les deux pays.
Le Bénin demeure le partenaire privilégié du Royaume des Pays-Bas. Cela, en dépit du fait que les autorités du Royaume aient réduit à 15, le nombre des partenaires des Pays-Bas en Afrique. C’est ce que confirme la 4ème revue conjointe du programme pluriannuel de coopération entre le Bénin et le Royaume des Pays-Bas, qui s’est tenue vendredi 11 octobre dernier, à bord du navire Hnlms Rotterdam, battant pavillon néerlandais. Cette rencontre de Cotonou, qui s’est tenue 5 ans après celle de 2008, a permis à la délégation béninoise conduite par l’Ambassadeur Mathias Nadohou, et celle néerlandaise ayant à sa tête l’Ambassadeur du Royaume des Pays-Bas près le Bénin, Jos Van Aggelen, de faire le point de la coopération bilatérale – très dynamique et diversifiée de par ses instruments et ses secteurs d’intervention – entre les deux pays.
Lors de la revue, les délégations béninoise et néerlandaise ont évalué les progrès réalisés et ont défini des nouvelles orientations et perspectives de coopération. Aussi, ont-elles procédé à l’actualisation du programme pluriannuel de coopération, pour la période 2014-2017, pour lequel le Royaume a mis à la disposition du Bénin un montant global de 139 millions d’euros, soit environ 91 milliards de francs Cfa.
Cette somme, à en croire le communiqué de presse conjoint, permettra de poursuivre la mise en œuvre de plusieurs projets dans les domaines «Eau et Assainissement» – les projets ORIO pour la réhabilitation du barrage Okpara, le projet de création d’un Institut national de l’Eau, le projet de renforcement des relations entre la Soneb et Brabant water… – «Sécurité alimentaire» et «Santé reproductive et droits sexuels», trois secteurs d’intervention prioritaires des Pays-Bas au Bénin.
Selon l’Ambassadeur Nadohou, à cette enveloppe de 91 milliards F Cfa, il faut ajouter une autre de 20 millions d’euros, soit environ 13 milliards de francs Cfa, que le Gouvernement néerlandais met à la disposition du Bénin. Ce montant, qui intègre le cadre programmatique de coopération interuniversitaire entre les Pays-Bas et le Bénin, touchant les universités béninoises, vise le renforcement de l’adéquation formation-emploi.
Egalement, pour soutenir la création des richesses au Bénin, les Pays-Bas qui, selon l’Ambassadeur Jos Van Aggelen, veulent être plus présents dans le secteur privé béninois, accorderont une attention particulière aux efforts du Gouvernement en matière d’amélioration du climat des affaires, ainsi que la stimulation des relations commerciales bénino-néerlandaises. En aidant le pays, aujourd’hui en transition, à passer du statut de pays moins avancé à celui de pays à économie intermédiaire. L’Ambassadeur Jos Van Aggelen a également affirmé la volonté de son pays de rénover le quai Nord du Port Autonome de Cotonou, vieux de plus de 50 ans. Faut-il le préciser, la 4ème revue conjointe s’est déroulée dans une ambiance conviviale, à l’image des bonnes relations d’amitié et de coopération entre le Bénin et le Royaume des Pays-Bas.
Le navire Hnlms Rotterdam
Le navire Hnlms Rotterdam, à bord duquel a eu lieu la revue conjointe du programme de coopération, est au Bénin dans le cadre du programme «African winds 2013». Qui est un programme de déploiement le long des côtes de l’Afrique de l’Ouest, utilisant comme concept global d’opération les 3 D (Défense, Diplomatie et Développement) depuis la mer. Parti des Pays-Bas depuis le 25 août dernier, en passant par le Maroc, le Sénégal, le Ghana, pour échouer sur les côtes béninoises, le navire va poursuivre son périple au Nigeria. Cette mission comprenant une force multinationale, et qui va prendre fin le 15 novembre prochain, vise trois objectifs : entrainer et exercer les forces ; renforcer les capacités maritimes grâce à l’appui du programme «African Partnership Station (Aps)» et soutenir l’établissement de relations diplomatiques et économiques.
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