Hommage de la République à « Bernard Tapie » : une reconnaissance de la patrie à un homme inconditionnel des Ecureuils

Après Philibert Dimigou, le monde sportif béninois a rendu hommage, vendredi dernier, à Mohamed Yassine Akloé, alias Bernard Tapie, le supporter No1 des équipes nationales du Bénin. «Vivre est une chanson dont la mort est un refrain» selon Victor Hugo, repris par Huguette Houndonougbo, Conseiller technique du ministre des Sports, qui a lu l’oraison funèbre du ministère.

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Comme pour dire que Mohamed Yassine Akloé, alias Bernard Tapie, chante depuis le 4 octobre dernier, ce refrain. Il repose depuis samedi dans son village à Aglogbé maison Dado à Porto-Novo. En présence du ministre des Sports, Safiou Affo, de l’ancien ministre Didier Aplogan Djibodé, du Président du Comité National Olympique et Sportif du Bénin, Julien Minanvoa, des responsables de clubs, des fédérations, des supporters, des parents et amis, mais sans les joueurs, que ce soit d’un club où de l’équipe nationale, la dépouille mortelle de Bernard Tapie a reçu les derniers hommages de la République. Elle a vécu, pour une dernière fois, l’ambiance de folie et l’animation que l’Union Nationale des Supporters (Unas) et la Fédération Béninoise des Associations des Supporters (Fébas) ont l’habitude de mettre dans les stades, lors des matches des Ecureuils du Bénin.

Né vers 1954, Mohamed Yassine Akloé s’en va après «quelques années de vie pleine, intense et intensive, laissant à nos souvenirs les valeurs morales et spirituelles et les qualités humaines qu’il a incarnées», selon Houndonougbo. Et, en ce moment de grandes mutations portées par l’impératif d’un réel renouveau du football national, qui requiert la mobilisation de tous, la mort de Tapie constitue une perte énorme. Lui qui aura mené une vie toute dévouée au service du sport  national et des équipes de football, s’en va en lassant un message fort, celui de «nous donner totalement pour le triomphe de notre pays sur la scène sportive nationale et internationale». Selon Hugues Zinsou Zounon, représentant des journalistes sportifs, de supporter lambda, il est devenu une icône, mettant son talent de couturier au service des couleurs nationales, pour agrémenter les matches avant, pendant et après. On ne le verra plus, mais il a laissé une veuve et neuf enfants, qu’il faudra aider. C’est pourquoi, certains comme le ministre Affo Safiou, ont pris l’engagement de leur venir en aide. Félix Sohoundé Pépéripé, a même promis de tout faire pour réunir  au moins un million, sur son émission de sport du samedi dernier sur Radio Tokpa. Ce qui a été fait avec une récolte qui a dépassé l’espérance.

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