Neuf jours après une attaque-suicide à Tombouctou, Cinq tirs d’armes lourdes ont visé Gao, l’autre grande ville du nord du Mali, dans la matinée du lundi 07 octobre. « Deux maisons ont été touchées en ville. Côté bilan, pour le moment, on sait qu’un militaire malien a été blessé. Nous avons dépêché sur place des hommes aux côtés des troupes maliennes », a confié à l’AFP, un membre du service de communication de serval à Bamako.
Pour l’instant, On ne sait pas encore s’il s’agit de tirs d’obus ou de roquettes. La provenance et les auteurs des attaques non plus n’ont pas encore été déterminés. Mais, les enquêtes se poursuivent pour déterminer la nature exacte des tirs. Une roquette de 122 mm retrouvée sur un des lieux constitue actuellement le seul indice. Les militaires, ceux de la force Serval et de l’armée malienne, cherchent toujours à déterminer l’origine géographique des tirs pour remonter aux auteurs de l’attaque.
Depuis cette attaque, la ville de Gao est maintenue sous haute surveillance. Des troupes, composées notamment de soldats français, ont été tout de suite dépêchées vers l’endroit d’où venaient les tirs, c’est-à-dire la sortie nord de la ville. Si rien ne prouve qu’il s’agit d’une attaque menée par les jihadistes, ces derniers sont néanmoins les premiers suspects.
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