La contribution de l’Ong Alcrer à la stabilité politique du Bénin, continue de préoccuper son président, Martin Assogba. Ainsi, après ses descentes auprès de personnalités telles que le Président Mathieu Kérékou, Abdoulaye Bio Tchané et Me Adrien Houngbédji, pour prôner le dialogue politique, l’acteur de la Société Civile était, le Jeudi 17 octobre dernier, l’hôte de la Conférence Episcopale du Bénin (CEB).
A cette occasion, Martin Assogba a échangé, plus de 90 minutes durant, avec l’Aumônier national des cadres et personnalités politiques au sein de l’Eglise Catholique, le Père Efoé-Julien Pénoukoun, sur les sujets d’intérêt pour la Nation béninoise. «Nous avons beaucoup apprécié la démarche de l’Eglise Catholique, dans la recherche de solutions à la crise que traverse notre pays, et nous sommes venus vous en remercier. Il vous faut continuer sur cette lancée», a ainsi laissé entendre le Président de l’Ong Alcrer, pour justifier sa visite de courtoisie aux responsables du Clergé catholique. Martin Assogba a également mis à profit cette séance, pour réitérer sa farouche opposition à toute révision unilatérale et opportuniste de la Constitution du 11 décembre 1990, au détriment de la correction de la Liste électorale permanente informatisée (LEPI) et de la recherche de solutions aux difficultés quotidiennes des populations. Pour le représentant de la CEB, cette démarche de Martin Assogba est salutaire. «Je voudrais vous féliciter pour tout ce que vous faites, pour le combat que vous menez pour le bien-être des populations», dira le Père Efoé-Julien Pénoukoun. Evoquant l’intervention de l’Eglise Catholique dans la vie sociopolitique, il a rappelé que dans son rôle d’institution et d’autorité morale, «l’Eglise Catholique n’est pas neutre, elle est objective». Dès lors, fera-t-il observer, «notre but est de réconcilier et notre vocation d’interpeller». Dans cette dynamique, le Père Efoé-Julien Pénoukoun a rassuré de l’engagement de l’Eglise pour le bien-être des populations, avant de prôner le dialogue et l’amour du prochain, comme des armes pour préserver la paix sociale au Bénin.
