Il n’a que deux ans. Et, vit déjà le gros problème que connaissent bon nombre de pays sur le continent. 54ème Etat africain indépendant, le Soudan du Sud a été victime d’une attaque qui a fait au moins 49 morts et des dizaines de blessées dans l’Etat de Jonglei. L’attaque diligentée par des rebelles, soupçonnés d’appartenir à la milice Murle de David Yau Yau est advenue dimanche au petit matin.
Depuis l’échec de sa tentative d’entrer au Parlement après les élections générales de 2010, David Yau Yau s’est donné pour cible le gouvernement sud-soudanais contre qui, il a monté une rébellion. Armés d’armes automatiques, les rebelles ont pris d’assaut des troupeaux de bétails de différents villages. Selon Michael Makuei, Ministre Sud-soudanais de l’information, les rebelles ont emporté des milliers de bétail, réduis en cendres trois villages et enlevé des femmes et des enfants.
En raison du manque d’infrastructures routières adéquates pouvant mener aux villages envahis, les troupes loyalistes ont du mal à y accéder. Les blessés graves ont été évacués par avion par la mission Onusienne vers les hôpitaux de Bor et de Juba, la capitale du pays.
La région de Jonglei, depuis la sécession du grand Soudan en 2011, subit constamment des attaques rebelles. L’Onu apprend que le bilan actuel des morts dépasse 1500. David Yau Yau le chef des milices était pourtant favorable à un cessez-le-feu en 2011. L’ancien étudiant en théologie, membre de l’ethnie Murle, une communauté marginale à Jonglei et ses miliciens ont repris les armes et sèment la terreur dans la région depuis avril 2012.
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