Tabaski à Porto-Novo : une fête célébrée sous le signe de la paix et du partage

(Les conseils de El Hadja Naimatou Toukourou aux fidèles musulmans) La fête de l’Aid El Kebir, communément appelé «Fête du mouton», s’est déroulée dans la ville capitale, dans une ambiance festive. Il était aisé de constater, à la mosquée Idi de la ville de Porto-Novo, que les fidèles musulmans se sont mobilisés massivement pour louer Allah et lui dire merci pour tous ses bienfaits. Et, malgré la morosité économique, la fête de l’Aid El Kabir a été célébrée sous le signe de la paix et du partage. 

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C’est sous une pluie battante que les fidèles musulmans se sont rendus dans les mosquées de la ville de Porto-Novo, notamment à la Mosquée Idi, pour cette prière annuelle qui précède l’immolation du mouton. Des fidèles musulmans nous expliquent le sens de la célébration de cette fête du mouton. C’est le cas de El Hadja Naimatou Toukourou Akadiri, opératrice économique et native de Porto-Novo, qui nous retrace la genèse de cette fête de l’Aid El Kébir. «Le premier mot que Dieu a prononcé pour les humains sur terre, est : Salam alékun walamatulayi robarakatu». Cette fête incarne la joie et le bonheur. Elle explique que le Prophète Ibrahim a demandé à Allah de lui donner un enfant, parce qu’il n’en avait jamais eu auparavant. Dieu lui a répondu : «crois en moi et je te donnerai un enfant». Le prophète Ibrahim lui répondit : «si tu me donne cet enfant, en retour je te ferai un grand sacrifice». Dieu a exaucé sa prière et le Prophète Ibrahim eut un enfant du nom d’Ismail. Or, n’ayant pas honoré son sacrifice, Dieu demanda, en songe, au Prophète de respecter sa promesse… Le prophète Ibrahim dit: «comme je n’ai pas de moyens, l’enfant que tu m’a donné je vais te l’offrir en sacrifice. Dieu a alors accepté cela.

Le jour arriva, et lorsque le a voulu sacrifier son fils, ce dernier lui demanda de lui fermer les yeux et de bien aiguiser le couteau afin qu’il ne sente pas la douleur. Au moment où Ibrahim posait le couteau sur la gorge de l’enfant, Dieu a appelé l’Ange Djibril et lui a ordonné de prendre un mouton au paradis, plus précisément celui qui ne reconnaît pas les bienfaits de Dieu. C’est ainsi que le mouton a été sacrifié, en lieu et place d’Ismail. Donc, la leçon de cette fête, c’est aussi de «toujours respecter sa promesse.»

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