Assainissement durable en Afrique de l’Ouest : un atelier régional pour définir des pistes d’actions

Le Centre international de l’eau et de l’assainissement (Irc), en collaboration avec le ministère de la Santé et avec l’appui de l’Unicef, de la Snv et de WaterAid, organise du 12 au 14 novembre 2013, à Azalaï Hôtel de la Plage, à Cotonou, un atelier régional de partage d’expériences.

Publicité

C’est le ministre Raphaël Edou, remplaçant pour la circonstance le ministre de la Santé empêchée, qui a ouvert hier, mardi 12 novembre 2013, les travaux de cet atelier régional de partage d’expériences. Pour le ministre, le problème d’assainissement constitue une préoccupation majeure pour les Etats africains, à la veille de l’évaluation des Objectifs du Millénaire pour le Développement (Omd). En effet, renchérit le ministre, l’assainissement, longtemps relégué au second rang des préoccupations des Etats participants, a depuis peu gagné en priorité dans les agendas nationaux et internationaux. Cette rencontre ouest-africaine d’échanges et d’apprentissage, réunit praticiens, planificateurs et décideurs de plusieurs pays. Elle permettra, selon le ministre Edou, de mettre en commun les expériences, les leçons et les questionnements, pour l’élaboration de stratégies conjointes pour un assainissement durable. «L’approche Assainissement Total Piloté par la Communauté (ATPC), qui a pris corps en Asie, a été adoptée comme stratégie de l’Unicef, en matière de promotion de l’hygiène et de l’assainissement de base», a informé Dr Anne Vincent, Représentante de l’Unicef au Bénin. Elle se dit persuadée que les discussions vont déboucher sur des solutions aux pays respectifs, pour éliminer les principaux goulots d’étranglement, afin d’assurer un assainissement durable aux populations rurales, surtout les plus vulnérables. Selon les derniers indicateurs publiés par le Joint Monitoring Programme (JMP), dans la région de l’Afrique de l’Ouest, 73% de la population n’a pas accès aux ouvrages améliorés d’assainissement, et 25% pratiquent encore la défécation à l’air libre. Au Bénin, ces proportions sont respectivement de 26% pour le non-accès aux ouvrages améliorés d’assainissement, et de 54% pour la défécation à l’air libre, selon les mêmes sources. En somme, des statistiques qui témoignent de l’urgence à agir et de l’opportunité de cet atelier.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité



Publicité