Dans un démêlé avec le nouveau pouvoir, l’ancien président zambien Rupiah Banda n’a pas reconnu les faits qui lui sont reprochés dans une affaire de corruption. Accusé de détournement de biens publics pour s’offrir les moyens de sa campagne électorale en 2011, Il a plaidé non-coupable devant un tribunal de Lusaka.
Le chef d’accusation porte sur un acte de corruption qu’il a entretenu avec une entreprise de construction qui lui aurait remis une dizaine de camions qu’il n’a pas déclarée. Le gouvernement de son successeur, Michael Sata estime qu’il aurait enregistré ces camions au titre de ses proches et de partisans. Mais Rupiah Banda ne se reconnait pas dans ces actes qui lui sont reprochés. Le septuagénaire, ancien chef de l’Etat, a été libéré sous caution après avoir clamé son innocence. Pour l’heure, le tribunal le convie au procès qui se tiendra le 26 novembre prochain. Sujet d’une deuxième accusation de corruption, depuis sa chute, il fait l’objet d’une traque, selon les opposants au pouvoir de Michael Sata qui dès son arrivé au pouvoir, a lancé en 2011, une grande lutte anti-corruption dirigée contre les anciens membres du gouvernement de Rupiah Banda.
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