Climat : le réchauffement de la planète s’est aggravé en 2012

Les puissances industrielles en particulier, et tous les citoyens du monde en général sont une fois encore interpellés sur l’avenir de la planète. A quelques jours de la prochaine Conférence annuelle sur le climat qui se tiendra à Varsovie en Pologne, deux documents de structures d’envergure internationale viennent redonner l’alerte sur l’aggravation du réchauffement climatique.

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Les documents en question sont un bulletin de l’Organisation météorologique mondiale (Omm), basée à Genève en Suisse et un rapport du Programme des Nations Unies pour l’environnement (Pnue). Toutes deux des agences de l’Onu. Michel Jarraud, Secrétaire général de l’Omm a, en effet, présenté à la presse ce mercredi, le bulletin de l’organisation sur les gaz à effet de serre ; concernant notamment l’année 2012. Le document fait constater que l’année 2012 a été marquée par une nouvelle hausse de la concentration des gaz à effet de serre dans l’atmosphère. Et la situation ne devrait pas s’améliorer cette année 2013. Les gaz à effet de serre sont à l’origine du réchauffement climatique. Pourtant, en 2012, les trois principaux gaz à effet de serre ont enregistré de nouveaux records de concentrations dans l’atmosphère. Ces trois principaux gaz sont le CO2, le méthane et le protoxyde d’azote. Selon les experts de l’Omm, entre 2011 et 2012, la concentration du C02 dans l’atmosphère a progressé de 0,56%. Le méthane et le protoxyde d’azote ont connu respectivement une progression de 0, 33% et 0,28%. « La température moyenne du globe à la fin du siècle pourrait dépasser de 4,6 degrés ce qu’elle était avant l’ère industrielle, et même plus dans certaines régions. Les conséquences seraient catastrophiques », a déclaré le Secrétaire général de l’Omm. Le Pnue tient quasiment le même langage dans son rapport 2013 sur l’écart entre les besoins et les perspectives en matière de réduction d’émissions. C’est un document dont l’élaboration a connu la participation de soixante-dix (70) chercheurs appartenant à quarante-quatre (44) groupes scientifiques de dix-sept (17) pays. Le Pnue fait savoir, dans un article publié sur son site web, que «Si la communauté internationale ne prend pas immédiatement des mesures de grande envergure pour combler l’écart entre les besoins et les perspectives en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES), la possibilité de recourir à la formule du moindre coût pour maintenir la hausse des températures en dessous des 2° C au cours de ce siècle diminuera rapidement, créant ainsi de nombreux enjeux.» La menace est là. On en est conscient. Les regards sont en partie tournés vers la Conférence de Varsovie.

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