Epa : 15 ans au service du patrimoine culturel africain

11 novembre 1998-11 novembre 2013, cela fait exactement 15 années, lundi dernier, que l’Ecole du Patrimoine Africain (Epa) existe. C’est dans ce cadre que les responsables de cette école s’apprêtent à célébrer ces 15 années d’existence. L’Epa, faut-il le rappeler, a débuté avec une mission essentiellement axée sur la conservation, la gestion et la médiation des collections dans les musées africains.

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Elle a ensuite diversifié ses activités, pour s’occuper des bibliothèques et des archives, puis est passant au patrimoine bâti et au patrimoine immatériel. L’Epa s’est donnée pour mission d’être une référence au service du patrimoine culturel africain, pour contribuer au développement socio-économique des pays et peuples africains, à travers la conservation et la valorisation de leurs patrimoines culturels. Avec un statut d’Organisation Internationale au Bénin, l’Ecole du Patrimoine Africain est un établissement universitaire de 2ème cycle, à vocation internationale, spécialisé dans la conservation et la médiation du patrimoine culturel tangible et intangible. Cette école propose à 26 pays d’Afrique subsaharienne, francophones, hispanophones et lusophones, de former des professionnels de la conservation et de la mise en valeur du patrimoine culturel. Entre autres objectifs assignés à l’Epa, nous pouvons citer le renforcement du réseau des professionnels africains capables d’assurer la conservation et la mise en valeur du patrimoine culturel, proposer aux publics africains des programmes permettant la découverte et la réappropriation de leur patrimoine culturel, promouvoir la réalisation de projets de développement socio-économique qui intègrent la sauvegarde et la mise en valeur du patrimoine culturel, et contribuer à l’édition et à la diffusion de publications spécialisées sur le patrimoine culturel africain. Depuis sa création en 1998, l’Epa qui a son siège à Porto-Novo, a formé plus de 1.200 professionnels du patrimoine africain, réalisé plus de 220 activités, monté quatre expositions, organisé une conférence internationale, publié plus de 50 rapports, une chronique, les actes d’un colloque, plusieurs guides touristiques et divers sites Internet, et réalisé quatre enquêtes. Elle dispose enfin d’une autonomie financière et reçoit des financements de divers bailleurs.

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