Depuis la publication des résultats définitifs des élections législatives du 28 septembre dernier, la situation sociopolitique en Guinée est assez précaire. L’opposition, qui ne reconnaît pas les chiffres annoncés par la cours suprême, a pris la décision de faire du lundi prochain, une journée « ville morte ».
Une décision que dénonce le gouvernement. Paralyser Conakry, le lundi 25 novembre prochain, c’est la stratégie adoptée par l’opposition guinéenne pour contester les résultats des dernières législatives, telle que proclamés par la Cour suprême. Une journée « ville morte » que dénonce le gouvernement. Albert Damantang Camara, ministre porte-parole du gouvernement, au micro de RFI, a regretté cette position des opposants réunis en bloc. Selon lui, l’opposition ne se consacre pas à l’essentiel, qui consiste à se préparer à prendre place au sein de la nouvelle Assemblée Nationale. Le ministre croit savoir que c’est l’Assemblée nationale qui constitue le cadre idéal de dialogue politique. L’opposition, pour sa part, reste campée sur sa position et n’entend pas baisser les bras.
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