Immigration clandestine vers le Gabon : 25 Béninois arrêtés au Cameroun rapatriés mardi prochain

Un groupe de 25 Béninois tentant d’immigrer illégalement au Gabon par la frontière camerounaise en août dernier a été appréhendé par les Forces de l’Ordre. Après une détention «courtoise» et plusieurs tractations, les 25 voyageurs clandestins seront rapatriés au Bénin mardi prochain.

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Ils sont trente (25) Béninois et ils s’apprêtaient à immigrer de façon clandestine au Gabon. Cela dans  l’espoir de voir enfin leur rêve d’enfance qui, avec le chômage galopant au Bénin, se brisait. Mais pour ces voyageurs clandestins à destination du Gabon, le rêve d’un mieux vivre autre part que dans leur pays ne se réalisera pas. En tout cas pas maintenant. Convoyés par cabotage en petit nombre au Cameroun vers le pays de Ali Bongo, ils sont tombés en août dernier dans les mailles de la Police.  

Après une détention «courtoise» dans une garnison militaire du Cameroun et actuellement en séjour dans une église, ces Béninois en situation de détresse depuis leur arrestation en août dernier seront rapatriés au Bénin mardi 26 novembre prochain. Ayant pour chef de délégation une fillette née pendant l’Odyssée et actuellement âgé d’environ un trimestre, ces voyageurs clandestins partiront de Douala à 14h45 à bord d’un vol spécial. L’appareil affrété spécialement pour leur rapatriement devrait atterrir à l’aéroport de Cotonou à 16h15.

Le rapatriement de ces Béninois en situation difficile au Cameroun, s’il est en train d’être une réalité, c’est grâce au Consul Honoraire du Bénin à Douala, Dominique Abalo Quenum. Qui «a remué ciel et terre pour qu’enfin ces Béninois soient rapatriés dans leur pays quelque soit leur culpabilité». Les autorités béninoises du Ministère des Affaires Etrangères et celles chargées des Affaires Sociales s’étant claquemurées dans un silence souverain et religieux.

Si les autorités béninoises ont refusé de voler au secours des citoyens béninois en situation difficile, il faut le dire, l’attitude des dirigeants camerounais, précisément de la Ministre des Affaires Sociales, du Préfet du département de la Sanaga Maritime et du Procureur était plutôt exemplaire. Ces autorités du Cameroun, selon nos sources, étaient là pour les besoins ponctuels  du groupe de clandestins.  

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