Impasse en Tunisie : le quartet de médiation au front pour une porte de sortie

Le premier ministre doit avoir un nom d’ici lundi. C’est la deadline que le quartet de médiateurs du syndicat Ugtt, du patronat Utica, de la Ligue des droits de l’homme et de l’Ordre des avocats a donné aux formations politiques tunisiennes. Les médiateurs ont engagé des rencontres pour obtenir le consensus autour de celui qui sera désigné au poste de premier ministre.

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Jusque-là, aucun des noms qui circulent n’a obtenu le consentement de l’opposition, du parti islamiste au pouvoir et de ses alliés. L’objectif de ces rencontres est d’amener les formations politiques à faire de nouvelles propositions de personnes dans l’espoir qu’une des nouvelles propositions fasse l’unanimité. Le groupe de 04 médiateurs internes pour la résolution de la crise en Tunisie rencontre ce jour le président de l’Assemblée nationale constituante afin de se pencher sur les conditions de modification du règlement intérieur de l’Assemblée Nationale Constituante. Mais, dans la situation actuelle, ce règlement, selon un des médiateurs, ne donne pas de chance au consensus. Il laisse le pouvoir de prise de décision à un groupuscule de députés. Le médiateur juge nécessaire d’associer tous les députés en l’occurrence ceux de l’opposition. Sans quoi estime-t-il, la légitimité de la future Constitution qui est en cours de rédaction sera mise à rudes épreuves.

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