Les négociations sur le nucléaire iranien reprennent ce mercredi à Genève

Les négociations de Genève entre le groupe des 5+1 et la république de l’Iran sur son programme nucléaire reprennent ce mercredi 20 novembre. Ce groupe est composé des cinq membres permanents du Conseil de sécurité (Etats-Unis, Angleterre, France, Russie et Chine) et l’Allemagne.

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Les pays occidentaux et Israël accusent l’Iran de vouloir se doter de l’arme nucléaire sous couvert de son programme d’enrichissement d’uranium. Ce que Téhéran dément formellement en avançant que son programme nucléaire est développé à des fins purement civiles. Plusieurs sanctions économiques ont été prises contre l’Iran. En participant donc à ces pourparlers, la république islamique vise la levée des sanctions. Les occidentaux, eux, veulent voir clair dans le programme nucléaire du pays. La reprise ce mercredi des pourparlers constitue une nouvelle chance d’aboutir à un compromis entre les différentes parties après le coup manqué de la session du jeudi 7 au dimanche 10 novembre dernier. A cette date, alors qu’on espérait vivement l’avènement d’un compromis, aucun accord n’a été finalement trouvé. Le blocage est venu de Paris qui se fait plus exigeant. Les Français ont exigé des clarifications sur la question de la centrale d’Arak-susceptible de produire à terme du combustible militaire, le devenir du stock d’uranien enrichi à 20% et toute la question même de l’enrichissement. D’ailleurs, lors de sa visite au Proche Orient en début de semaine, le président Français, François Hollande a réaffirmé la fermeté de la France. « La prolifération nucléaire est un danger, et une menace, et en Iran tout particulièrement. Une menace sur Israël, oui, une menace sur la région, à l’évidence une menace pour le monde entier. Et lorsque la France défend ses positions, dans les discussions qui sont en cours, c’est bien sûr en prenant compte ce que vous exprimez vous-même, mais c’est en ayant aussi conscience que c’est l’enjeu pour la planète Et c’est pourquoi, la France ne cèdera pas sur la prolifération nucléaire. Tant que nous n’aurons pas la certitude que l’Iran a renoncé à l’arme nucléaire, nous maintiendrons toutes nos exigences et sanctions », avait déclaré, en Israël, le président Hollande cité par Rfi. Mais entre la session du 07 novembre et la visite du président Hollande, l’Iran a montré sa volonté d’aller de l’avant sur le dossier. Le lundi 11 novembre, l’Iran a conclu un accord avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (Aiea) sur une feuille de route pour l’inspection de ses importants sites d’enrichissement d’uranium.

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