Après la sanglante répression de leur marche : les syndicalistes paralysent le pays dès le 07 janvier

Ils ne sont pas prêts à reculer. Face à la presse dans la matinée de ce lundi 30 décembre 2013, les secrétaires généraux des confédérations et centrales syndicales ont lancé un vibrant appel à la mobilisation générale. Cette sortie qui constitue une première après la sanglante répression de leur marche pacifique, intervenue le vendredi 27 décembre dernier, était une occasion pour Pascal Todjinou, Dieudonné Lokossou et leurs « camarades » de crier leur ras-le-bol par rapport à ce régime « réputé maître dans la privation des libertés publiques« .

Afin de montrer leur détermination à aller jusqu’au bout de la lutte qu’ils ont engagée, les responsables syndicaux ont annoncé la paralysie de l’administration, à travers une grève générale, qui sera déclenchée à partir du 07 Janvier 2014 sur toute l’étendue du territoire national. Ils ont également déclarée la journée de ce mardi 31 décembre 2013, «Journée morte sur toute l’étendue du territoire national».

Sanglante répression d’une marche des syndicalistes : Todjinou et Lokossou admis à l’hôpital

Ils ont, par ailleurs, exigé la démission immédiate du Préfet des départements de l’Atlantique et du Littoral, Placide Azandé, et celle du Commissaire Central de Cotonou, Pierre Agossadou, pour avoir tous deux porté atteinte à la liberté d’expression, vendredi dernier à la Bourse du travail. C’est dire donc que l’année 2014 s’annonce d’ores et déjà sous de mauvais auspices, en ce qui concerne la relation entre le gouvernement et les syndicats. En tout cas, « wait and see ».

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