International Key Consulting de Madougou œuvre pour une efficacité plus accrue de l’aide

A Azalaï Hôtel de la Plage à Cotonou, à l’initiative du cabinet d’études et de lobbying, International Key Consulting, s’est tenue hier, jeudi 12 décembre, une conférence de concertation sur la problématique de l’aide au développement. Le financement du développement des pays pauvres par les pays riches, est de plus en plus difficile.

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En effet, les ressources de l’aide publique au développement, pour diverses raisons, se raréfient au moment où les besoins de financement se sont accrus, concomitamment avec la fracture numérique, de plus en plus grande. Il importe donc que soit mis en place un mécanisme permettant une efficacité plus accrue de l’aide. Et c’est la mission que s’est assignée le cabinet d’études et de lobbying, International Key Consulting, de l’ancienne Garde des Sceaux, Reckya Madougou Yedo, qui a organisé hier, jeudi 12 décembre 2013, une conférence de concertation qui a réuni à Azalaï Hôtel de la Plage, membres du gouvernement, hauts fonctionnaires d’organismes internationaux, universitaires et autres experts.

Lors de la cérémonie d’ouverture, les différents intervenants ont montré la pertinence du sujet de l’aide au développement, et partant, de l’intérêt de la conférence.  «Thématique majeure, selon le modérateur, l’ancien président de la Commission transitoire de la Ccib, Pierre d‘Alcantarra Zocli», la problématique de l’aide au développement est pour le ministre d’Etat, François Abiola, un sujet  «important». D’autant plus que l’efficacité de l’aide reste limitée. Et cela pour diverses raisons.

Les contraintes

Outil public devant favoriser le développement économique des pays dits moins avancés, l’aide publique au développement est confrontée à un certain nombre de contraintes qui bloquent son efficacité. Dans la brillante communication qu’il a présentée sur le thème : «l’aide publique au développement à l’épreuve des contraintes», le ministre de la Communication, Komi Koutché,  après avoir situé les contraintes à trois niveaux – les dispositions globales de l’aide, les bailleurs et les bénéficiaires – en a énuméré quelques unes. Selon le ministre Koutché, «la complexité et la diversité des approches de chaque bailleur», la raréfaction des ressources, l’absence de politique nationale de l’aide, l’incompétence sont, entre autres, les facteurs qui inhibent l’efficacité de l’aide.

Pour une efficacité plus accrue

Consultante internationale et initiatrice de la rencontre de Cotonou, l’ancienne Garde des Sceaux, Reckya Madougou Yedo, après avoir montré dans sa présentation, l’évolution en dents de scie de l’aide au Bénin, et évoqué quelques atouts et les goulots d’étranglement, a mis l’accent sur les défis à relever et les exigences à satisfaire pour une efficacité plus accrue de l’aide.

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Selon la consultante Madougou, il  faudrait, entre autres, définir et respecter des politiques nationales, coordonner et suivre les aides, mesurer les performances de l’impact de l’aide dans chaque secteur. Aussi, pense Reckya Madougou, il faudra promouvoir l’expertise locale et gouverner dans la transparence. Tout cela, sous l’impulsion de la Déclaration de Paris sur l’efficacité de l’aide, et du Programme d’actions d’Accra.

Soulignons que la conférence d’hier, qui se veut «inaugurale» à une série que International Key Consulting entend organiser au Bénin et dans les autres pays de l’Uemoa, permettra après les débats, de faire des recommandations destinées à chaque groupe d’acteurs intervenant sur la chaîne de l’aide. Cela, dans le but de permettre à chaque acteur de jouer sa partition.

Avec cette première initiative, on est tenté de croire qu’International Key Consulting, à travers d’autres actions, contribuera à l’efficacité de l’aide. Encore que la dirigeante dit en faire son cheval de bataille.

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