Santé : la grève des praticiens hospitaliers passe à 96 heures

Les praticiens hospitaliers ont encore relancé leur mouvement de grève, qui passe désormais à 96 heures, sans service minimum, chaque semaine, accompagné et de sit-in quotidiens, dans l’enceinte du ministère de la Santé. C’était hier, 9 décembre 2013, à travers leur premier sit-in suivi de déclaration. La centaine de policiers postés à l’entrée du ministère de la Santé, et prêt à attaquer, n’a pas émoussé, hier, l’ardeur des praticiens hospitaliers, qui se disent abusés.

En effet, ils ont mis à exécution leur menace de grève de 96 heures sans service minimum, accompagnée de sit-in quotidiens, décision issue de leur dernière Assemblée Générale, tenue le 3 Décembre 2013. C’est à travers leur premier sit-in, tôt ce lundi 9 décembre, sur l’esplanade intérieure dudit ministère. D’après Joseph Lanwassonou, Porte-parole des manifestants, ce sit-in sonne la fin de la supercherie à laquelle jouent les autorités en charge de la Santé, avec eux. Car, «avant la fin des grèves de 72 heures, ils nous avaient invités à la table de négociation, pour la mise en place d’une commission interministérielle, ensuite, paritaire, qui va conduire l’élaboration du document qui consacrera le décret ministériel devant prendre en compte la satisfaction de nos revendications. Depuis 13 novembre, la Commission a été installée. Mais jusque là, rien…» Fustige-t-il. Avant de rappeler les points faisant objet de leur revendication. Entre autres, le porte-parole cite la revalorisation de l’allocation du loyer, la revalorisation de la prime d’expertise et la reconversion de la prime de spécialité en indice de revalorisation de l’allocation de la retraite. Outre ces revendications, les manifestants fustigent les réquisitions des travailleurs du secteur de la santé, qui ne font que durer, par l’autorité. Car d’après eux, il s’agit d’une stratégie pour les déstabiliser. Ayant compris, ainsi, les choses, le Docteur Joseph Lanwassonou et les siens, se disent prêts à ne pas fléchir, jusqu’à l’intervention des autorités du ministère de la Santé.

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