Afrique de l’Ouest : un Master international de biotechnologies tropicales lancé

Pour une formation pluridisciplinaire de haut niveau en biotechnologie des étudiants, grâce à l’utilisation des Tic et la formation ouverte à distance, il a été procédé ce samedi 25 janvier au Cnfc, au lancement du Master international de biotechnologies tropicales (Mibiot).

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Les étudiants africains notamment ceux de l’Afrique de l’Ouest n’ont plus besoin de se déplacer pour s’offrir une formation de qualité en biotechnologie. Un Master international de biotechnologies tropicales de la formation à distance vient en effet d’être ouvert. Initiative née d’un partenariat entre enseignants et chercheurs de sept universités de la sous-région ouest-africaine et des universités, instituts et centres de recherche de France, le Mibiot a été officiellement lancé ce samedi au Centre numérique francophone de Cotonou. Cela, en présence des représentants du Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricole (Coraf) et de l’Agence universitaire de la Francophonie (Auf), deux organisations internationales qui appuient le master. Présidant la cérémonie de lancement, le Recteur de l’Uac, le professeur Brice Sinsin, a apprécié l’offre de formation qui est une «offre réfléchie». Les contenus des unités d’enseignement, à en croire le Coordonnateur du master, le Professeur Djibril Sané, ont été élaborés par des équipes pédagogiques constituées par les diverses compétences des universités participantes ou établissements partenaires, afin d’assurer un enseignement d’excellence. Organisé en cinq parcours s’insérant dans les structures institutionnelles de chacune des universités participantes, le Mibiot vise à offrir aux étudiants une formation pluridisciplinaire de haut niveau, les préparer pour la continuité aux études doctorales et favoriser l’intégration des cadres issus de cette formation au sein de la filière de production en biotechnologie. Directeur du Cnfc, Abdoulaye Salifou, a rappelé que la finalité recherchée par l’Auf en appuyant cette initiative est de contribuer de manière substantielle au développement des formations diplômantes en ligne. Cela, dans la double perspective du désenclavement scientifique et numérique d’une part, et d’autre part, dans le but de consolider le rayonnement international des universités francophones du Sud dans le Cyberespace. Le Master international de biotechnologies tropicales étant ainsi lancé, le professur Abdourahmane Sangaré, représentant le Coraf, pense que le défi pour les initiateurs est la «réussite».

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