Bénin : les syndicats décidés à aller jusqu’au bout de la grève générale

Les principales centrales syndicales béninoises sont déterminées à aller au bout de la grève générale décrétée début janvier. Ils l’ont fait savoir lors d’une conférence de presse tenue hier mardi 20 janvier à la bourse du travail, à Cotonou. Dieudonné Lokossou de la Csa-Bénin, Pascal Todjinou de la Cgtb, Paul Issè Iko de la Cstb, Noel Chadaré de la Cosi-Bénin, Christophe Dovonon de la Cspib et Laurent Mêtongnon de la Fésyntra-Finances étaient face aux journalistes pour dire à l’opinion que les différentes mesures d’intimidation du gouvernement n’émousseront pas l’ardeur des travailleurs.

Publicité

D’ailleurs, la grève générale dans l’administration publique est passée de 48 h à 72 h par semaine. Les syndicats exigent le « respect scrupuleux et la jouissance sans entrave » des libertés démocratiques et syndicales, le relèvement de Place Azandé (préfet) et de Pierre Agossadou, Commissaire central de Cotonou de leur fonction, la garantie de la sécurité à tous les citoyens, notamment les responsables syndicaux, des magistrats, des responsables de la société civile, des partis politiques et les opérateurs économiques ne partageant pas les mêmes point de vue que le pouvoir , l’annulation « pure et simple » du concours de recrutement « frauduleux » au profit du ministère de l’Economie et des Finances de juillet-août 2012 et récemment validé par le gouvernement .

Lepi calamiteuse, Concours frauduleux, corruption galopante : le Front Citoyen s’indigne du déshonneur qui couvre le Bénin

Ils exigent aussi le paiement aux agents de l’Etat, y compris les enseignants, des 25% d’augmentation décidé en 2011, la restitution des « défalcations arbitraires » pour fait de « grève licite » et le relèvement du Smig à 60 000 fcfa au moins dans les secteurs privés et parapublics. Les centrales réclament la démission du préfet Azandé et du commissaire central de Cotonou, Pierre Agossadou à cause de la répression, sur ordre de ces derniers, de la marche pacifique du 27 décembre 2013. Les syndicats reçoivent, officiellement, ce jour, le soutien de l’Union fait la Nation (Un), la plus grande alliance de l’opposition politique béninoise. Lisez-ci-dessous l’intégralité de la déclaration liminaire des syndicalistes à la conférence de presse d’hier.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité