« Boni Yayi a violé la Constitution et son serment » selon l’Union fait la Nation

Les leaders de l’alliance politique de l’opposition l’Union fait la Nation (Un), ont tenu, comme annoncé, ce matin un point de presse au siège de la formation politique à Cotonou. Il était question pour eux d’afficher leur position face à l’actualité nationale, et plus précisément par rapport aux dernières invectives et menaces du chef de l’Etat, le 27 janvier dernier.

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Le député Lazare Sèhouéto et l’ancien ministre Théophile Montcho étaient les orateurs de l’Un face à un parterre de journaliste. Et c’est au second qu’est revenue la responsabilité de lire une déclaration de l’alliance politique. Dans cette déclaration, l’Un après avoir assimilé les propos du président Boni yayi à de la provocation, du mépris, de la déformation de l’information, du dénigrement, et la liste n’est pas exhaustive, a lancé un appel à un sursaut patriotique des forces vives de la Nation. L’Un accuse le président de la République d’avoir violé la Constitution du 11 décembre 1990 et aussi son serment à travers ses propos violents et menaçant tenus en face des jeunes. « C’est le moment plus que jamais de protéger le pays contre le drame vers lequel le conduit le chef incendiaire…. C’est le moment de se donner la main pour mettre fin à ses dérives suicidaires » a mentionné la déclaration de l’Un. A la fin de la déclaration, le député Lazare Sèhouéto a annoncé qu’une concertation aura lieu au cours de la journée avec les acteurs du Front citoyen pour la sauvegarde des acquis démocratiques (Fcsad). Il sera question de décider des actions futures à mener face à l’entêtement du chef de l’Etat qui fonce tête baissée, malgré les alertes constantes. Nous y reviendront plus en détail dans nos prochaines publications.

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