Dans le cadre des Cours Universitaires sur la gestion du patrimoine culturel en Afrique qui se déroulent à l’Ecole du Patrimoine Africain (EPA), il a été organisé une conférence-débats au profit des participants à ce cours et des hommes des médias sur le thème « réappropriation et gestion du patrimoine par les populations : cas de la ville de Brazzaville au Congo » présenté par Samuel Kidiba, directeur général du patrimoine et des archives au Congo-Brazzaville.
Au début de la séance, le directeur de l’EPA, Baba Kéita, a précisé que c’est un thème qui est cher parce que relatif au patrimoine urbain de la ville de Brazzaville. « Il s’agit de se mettre ensemble et de réfléchir à l’avenir de nos villes… », a déclaré Baba Kéita. Il a rassuré les participants que c’est un thème qui va les transporter un peu hors de la salle de cours et les mettre face à une réalité concrète. Le communicateur a, durant environ deux heures d’horloge, présenté la ville historique de Brazzaville. « Il s’agit de la mettre en valeur, de faire en sorte que ce patrimoine puisse contribuer à l’amélioration des conditions de vie de nos villes », a précisé Samuel Kidiba. Ce dernier dira que le patrimoine est tout ce que nous héritons de nos ancêtres. « Il s’agit du matériel, de l’immatériel, tout ce qui est langue, tout ce qui est collection dans les musées, donc notre passé qui doit être gardé et préservé et transmis aux générations futures » a-t-il ajouté. Il n’a pas manqué de rappeler tous les atouts touristiques et historiques de Brazzaville, autrefois appelé Ufoa et qui a été le point de départ de la création des colonies en Afrique. Aussi, le communicateur a-t-il précisé comment la ville de Brazzaville a vu en 1951, la création d’une des célèbres écoles de peinture (Ecole de peinture de Poto-Poto). Autant d’informations partagées avec les étudiants à l’EPA et les hommes des médias qui n’ont pas manqué de poser des questions pertinentes de compréhension au communicateur.
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