Interview : Les réalisations du recteur de l’Uac, Brice Sinsin en 24 mois de gestion

Lundi 30 décembre 2013. Un vent double souffle sur le campus universitaire d’Abomey-Calavi. Le premier est celui des congés de fin d’année  donnés au personnel –administratif et enseignant- pour les fêtes de nouvel an.

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Le second est Alafia, le vent du recteur Brice Auguste Sinsin. En effet, il y a deux ans jour pour jour, le recteur s’installait à la tête de l’université après avoir remporté un peu plus d’un mois plutôt les élections avec sa liste Alafia. Cette liste est composée de lui, le professeur Brice Auguste Sinsin et des deux vices- recteurs que sont Maxime da Cruz (Affaires Académiques et de la Recherche Scientifique) et Souaïbou Farougou(Coopération Inter- universitaire, des Relations Extérieures et de l’Insertion Professionnelle). 

Le vent Alafia qui souffle sur l’université d’Abomey-Calavi depuis lors est un vent de bonheur. Et le changement positif et concret apporté par Alafia est perceptible dès l’entrée principale du campus d’Abomey-Calavi. La broussaille, fort remarquable à l’entrée du campus avant l’ère Sinsin, a laissé place à un espace vert bien aménagé. Le jardinier a pris par là. Et voilà, comme tous les autres espaces assainis et aménagés, qui rend plus beau et vivable la mère de tous les campus du Bénin. Le double vent qui souffle sur le campus dans la matinée de ce 30 décembre est d’ailleurs particulièrement frais et doux. Et c’est sous ce vent que le maître des lieux, le professeur Brice Auguste Sinsin,  parle de ses 24 mois de gestion. Aucune mesure protocolaire particulière. L’homme de terrain, qu’il est, le recteur est vêtu d’une simple chemise manche courte sur un pantalon jean de couleur bleu. L’interview s’est tenue à la salle des actes du Rectorat. Le bâtiment est d’ailleurs en réfection. Le recteur a à ses côtés quelques proches collaborateurs de son cabinet. L’homme a la langue déliée, tout confiant, l’air très décontracté, parfois souriant même quand on aborde les questions embarrassantes.

Les grands dossiers de l’université sont passés au peigne fin. Enseignement, recherche, construction d’infrastructures, violation des franchises universitaire, polémique autour de la gratuité de l’inscription dans les universités publiques, qualité de l’enseignement. Le campus présente un visage de plus en plus beau, la réforme du « Lmd » est en cours bon an mal an, recherche redynamisée, plusieurs amphis ont poussé, des prix et distinctions honorifiques raflés. Malgré cela, très modeste, le recteur refuse de se dresser des lauriers. Il reste collé à son slogan : «travailler, travailler jusqu’à ce que mort s’ensuive».

Lire l’interview du recteur Sinsin

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