Noël Chadaré, Secrétaire général de la Cosi-Bénin et celui de la Csa-Bénin, Dieudonné Lokossou, se sont prononcés, respectivement sur les émissions «Eclairage» et «Zone Franche», hier 26 janvier, sur l’état actuel des négociations au sujet des grèves en cours et des projections pour les jours à venir.
La défalcation sur salaire des travailleurs, opérée par le gouvernement dans le cadre des mouvements de grève en cours est une violation fragrante de la Constitution. Il est clairement stipulé que pour les revendications liées à la libre circulation et aux droits acquis, le gouvernement ne saurait défalquer sur le salaire des grévistes. Ainsi, c’est le gouvernement qui est de mauvaise foi dans le pourrissement des mouvements de grève. Lesdits mouvements seront envenimés par la défalcation opérée sur les salaires des grévistes, une nouvelle revendication qui s’ajoute aux anciennes. C’est l’essentiel des diverses sorties médiatiques des secrétaires généraux Noël Chadaré et Dieudonné Lokossou, hier. En effet, aux dires du secrétaire général de la Csa-Bénin, Dieudonné Lokossou, le gouvernement ne prend pas encore conscience de l’enjeu. Il en veut pour preuve, les nouvelles défalcations opérées sur les salaires des travailleurs et l’indifférence de ce même gouvernement à propos de la répression sanglante de la marche des centrales syndicales, 27 décembre 2013. Et ce, sans compter les sabotages portant à croire que les grèves ne sont pas suivies. Selon lui, le gouvernement, malgré les différentes rencontres initiées, ne joue pas la carte de l’apaisement. Et donc, il n’y a pas de motifs pour que la motion de grève soit levée. Et d’ailleurs, les centrales syndicales ne tiennent pas à la satisfaction obligatoire de toutes leurs revendications avant de lever leur motion. C’est ce qu’ a rappelé le secrétaire général Noël Chadaré sur l’émission «Eclairage». En effet, comme depuis le début des mouvements de grève, le relèvement, du commissaire Agossadou et du préfet Azandé, de leur fonction reste le préalable à toute négociation entre le gouvernement et les centrales syndicales. D’après le Sg Noël Chadaré, sur la liste des revendications, celle-là figure au premier rang. Mais à cette revendication préalable à toute négociation, Noël Chadaré a ajouté une nouvelle. La restitution des salaires défalqués dans le cadre des deux semaines de grèves observées par les travailleurs. Les jours à venir s’annoncent, alors sans grande surprise, très agités au plan social.
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