L’honorable Claudine Prudencio est en disgrâce au sein de la majorité présidentielle. Depuis la dernière présentation de vœux au sein de son parti l’Udbn où elle a dénoncé les manœuvres subreptices de certains barons de la majorité présidentielle, elle est l’objet d’une vaste campagne de dénigrement. On l’accuse désormais d’intelligence avec « l’ennemi » Talon.
Une calomnie grave relayée par un magazine panafricain. Depuis quelques jours, une rumeur enfle à Cotonou. Partie des arcanes du pouvoir, elle gagne la rue et même les médias. Selon celle-ci, Claudine Prudencio roulerait désormais pour Patrice Talon, l’homme d’affaires béninois déclaré ennemi public « numéro un » de la République accusé d'avoir tenté à deux reprises de tuer Boni Yayi. Elle aurait même rencontré ce dernier à Paris tout récemment. Les détracteurs de la députée de la 6è circonscription électorale ont réussi à intoxiquer les médias nationaux et internationaux avec ces mensonges au point où un magazine panafricain qui semblait avoir pignon sur rue sur le continent en a fait l’écho dans sa parution du lundi 03 février. Ceci participe d’une vaste campagne de dénigrement organisée contre l’honorable devenue un élément gênant depuis le jour où, présentant les vœux aux militants de son parti l’Udbn, elle a osé critiquer les agissements sordides et les nivellements par le bas de certains leaders de la coalition. La finalité est de la discrétiser auprès de Yayi. Et c’est pourquoi on brandit contre elle le plus grand péché du moment : flirter avec Patrice Talon. Dans l’entourage de la députée, cette information a surpris plus d’un et on ne manque de poser des questions par rapport à ça. Est-ce un péché que de voyager aujourd’hui ? Quel tort a-t-elle commis en allant à Paris ? En tant que députée, élue du peuple, n’a-t-elle pas le droit de voyager et d’aller là où elle veut pour ses affaires personnelles ? Les mêmes sources affirment qu’elle n’a jamais rencontré Patrice Talon à Paris bien qu’elle ait été à Paris. D’ailleurs s’offusque-elle, elle reste une personne libre qui juge de l’opportunité de rencontrer qui elle veut et de l’agenda de ses voyages. La députée n’entend d’ailleurs pas se laisser faire. Elle a déjà contacté son avocat conseil pour voir la possibilité d’ester en justice ce magazine panafricain qui s’est prêté au jeu des petits calomniateurs tapis au sein du pouvoir.