Affaire Patrice Talon : «Le président Boni Yayi est prêt à accorder le pardon» dixit Komi Koutché

De passage à Paris, le ministre béninois de la Communication, Komi Koutché a été reçu sur «Afrique matin»  de Rfi où il a répondu, entre autres, aux questions qui lui ont été posées sur l’affaire Patrice Talon à qui le président Boni Yayi serait prêt à accorder de pardon.

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«Je ne parlerai pas de déception. La décision de la France n’est pas une déception dans la mesure où elle s’inscrit dans le principe du droit positif de la France. », a répondu le Ministre Komi  au sujet de la décision du refus d’extradition de l’homme d’affaire franco-béninois, Patrice Talon, prononcée par la cour d’appel de Paris. Le Bénin et la France rappelle-t-il, vivent une amitié légendaire au nom de laquelle, cette décision doit être respectée. A en croire le ministre,  à l’homme d’affaire qui s’est exilé en France, « le président Boni Yayi est prêt à tout moment à accorder le pardon ». Si le chef de l’Etat a saisi la Cour d’Appel de Paris, explique le ministre Koutché, c’est «pour permettre au compatriote qui continue à être compatriote (…) de venir s’expliquer et de dire ce qui s’est passé. » et s’il était Patrice Talon, confie-t-il « J’aurai eu hâte d’aller m’expliquer devant la justice surtout qu’il clame haut et fort qu’il ne se reconnaît pas dans ce qui se dit sur lui. » Dans ce dossier,

L’expert-comptable franco-béninois Johannes Dagnon dont la justice béninoise a, par deux fois, ordonné la remise en liberté  et d’autres collaborateurs de Patrice Talon sont actuellement en prison au Bénin.  La cause selon le ministre n’est pas politique. « La justice, c’est un tout. Il y a un troisième niveau qui est celui de la Cour suprême et on en est là. Donc, c’est un dossier judiciaire qui n’est pas un dossier politique comme on veut le faire croire» a-t-il dit.

Quant à l’exil aux Etats-Unis du juge d’instruction Angelo Houssou, qui avait prononcé un non-lieu au profit des six présumés complices de Patrice Talon, Komi Koutché, il  n’en est pas un. «Je pense qu’il a choisi de s’expatrier aux Etats-Unis et moi je n’appelle pas cela l’exil.» déclare le ministre de la communication. La sécurité du juge estime-t-il, n’était en rien menacée car argumente-t-il, «il y a des juges qui ont prononcé un non-lieu en appel, qui sont toujours au Bénin, qui sont libres de leurs mouvements et qui ne sont pas inquiétés. »

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