La présidence et l’armée feraient l’objet de tentatives de déstabilisation en Algérie. C’est ce qu’affirme le président algérien Abdelaziz Bouteflika qui, rapporté par l’agence de presse Aps, déclare «les conflits fictifs (…) entre les structures de l’Armée nationale populaire (Anp) relèvent d’un processus de déstabilisation bien élaboré par tous ceux que le poids de l’Algérie et son rôle dans la région dérangent».
Mardi, il a dénoncé des ruses qui font croire que des querelles intestines se développent au sein de la présidence, l’armée et les services de renseignement. Des actes d’intoxication qui estiment, le président sont posés dans l’ultime but de déstabiliser son pouvoir. A l’en croire, ce processus peut, malheureusement, être favorisé par le comportement irresponsable des uns et le manque de maturité des autres.
Le président Bouteflika fait allusion à la guerre médiatique à laquelle des responsables de l’armée algérienne se livrent depuis peu au sujet de sa candidature à la prochaine élection présidentielle. Au sein de l’armée, cette question opposent ceux qui veulent qu’il se présente et ceux qui estiment qu’il doit partir. Les protagonistes, dit-il, seraient «sous l’influence des différents volets de la guerre médiatique menée présentement contre l’Algérie, la présidence de la République, l’Anp et le Département du renseignement de la sécurité ». Même si à 76 ans Bouteflika ne s’est encore prononcé sur la question de sa participation à la présidentielle du 17 avril, Amar Saïdani l’actuel responsable du Front de libération nationale (Fln) a martelé que le président représentera son parti à l’élection.
Il a aussi a accusé le chef du renseignement militaire, le général Mohamed Médiene dit Toufik de comploter contre la candidature du président. Voulant ramener la balle à terre, le président algérien a déclaré que « Nul n’est en droit de régler ses comptes personnels avec les autres au détriment des intérêts suprêmes de la nation tant à l’intérieur qu’à l’extérieur ».
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