Après les télévisions et la presse écrite : la propagande gouvernementale gagne et pollue internet

Sabotage de sites d’informations, intoxication des internautes par des informations erronées, diffamation des syndicats et des opposants sur les réseaux sociaux, injures…la toile semble être la prochaine cible du gouvernement dans sa volonté de propagande et d’intoxication des populations.

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Derrière cette œuvre, des mercenaires du net, recrutés, équipés et prébendés par la Marina pour commettre le sale boulot. Top, c’est parti pour une nouvelle aventure communicationnelle du gouvernement. Après avoir réussi à confiner toutes les chaînes de télévision- sinon presque – dans le rôle de sa propagande béate et inintelligente, le gouvernement a jeté son dévolu sur internet. C’est là- bas sur la toile qu’il y a un défi à relever. Celui d’avoir la mainmise sur internet pour empêcher les rares contradicteurs du gouvernement qui, privés d’accès aux médias conventionnels, en ont fait leur salut. Depuis que le président a dit, au cours d’une de ses interventions qu’il est attaqué sur internet, le gouvernement en a fait une préoccupation. Selon des sources proches de la Marina, un parent du président de la république a été responsabilisé pour diriger cette opération qui consiste à prendre en otage internet et empêcher la moindre contradiction des opinions du gouvernement. Des millions ont été engagés pour acheter des équipements(des tablettes, des ordinateurs portatifs et des équipements de connexion) pour des jeunes dont la seule activité est de rester connectés toute la journée, de poster des informations erronées sur les réseaux sociaux et les sites d’information de certains quotidiens dans le but d’intoxiquer les populations, surtout les jeunes. Ils sont aussi commis pour apporter la contradiction à tous les opposants qui osent critiquer le pouvoir, les syndicalistes et surtout Patrice Talon et ses affidés. Ces jeunes préposés au mercenariat sur le net se donnent à cœur joie à cette activité avec des prête- noms et des sobriquets, pour les moins courageux. Ils doivent mentir, saboter des personnalités politiques, déraisonner si possible pour mériter le maroquin. 60.000F ou 80.000F au plus pour des jeunes jadis abonnés au chômage, ça fait saliver. Depuis qu’ils ont commencé à travailler, bonjour les attaques, les injures et les sabotages sur internet. A l’heure actuelle de la crise, ils ne ménagent guère les syndicalistes, Candide Azannaï et surtout Patrice Talon qu’on accuse de comploter contre la République. L’essentiel est de ne pas laisser de place à la contradiction. En dépit de toutes les difficultés actuelles du pays, Yayi se préoccupe toujours de tout contrôler, de tout régenter. Toute chose qui renforce les soupçons de certains sur ses vraies intentions par rapport à 2016.

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